![Cool 8)](./images/smilies/icon_cool.gif)
Si l'on parle d'une règle de jeu, on évoque bien souvent l'esprit de la règle pour gérer les situations incongrues ou non prévues. L'appel à l'esprit (saint
![Rolling Eyes :roll:](./images/smilies/icon_rolleyes.gif)
![Sad :(](./images/smilies/icon_sad.gif)
Non, une bonne règle devrait s'appliquer à la lettre !
![Evil or Very Mad :evil:](./images/smilies/icon_evil.gif)
Force est de constater que ce n'est pas toujours le cas. En conclusion, la qualité d'une règle vient non pas de ces mécanismes mais plutôt de sa rédaction. Art, à mon avis, insuffisamment pratiqué.
L'objet de ma méditation est le suivant : faut-il rédiger une règle en ne précisant que ce qui est autorisé (par défaut, tout le reste est donc interdit) ou suivant un autre précept ?
En effet, une règle peut être interprétée de manière très analytique comme une sorte de "logiciel" (pas forcément au sens informatique du terme) avec des objets (unité, nature de terrain, ligne de vue, etc.), des procédures (méthode de résolution d'une action, d'une séquence, etc.), des conditions (si ... alors...), etc.
De ce point de vue, il n'y a pas de place à l'interprétation car seuls les cas prévus peuvent avoir une résolution : ce qui n'est pas explicite n'est pas.
Si l'on s'accorde sur cette représentation, il est difficile de comprendre les mécanismes régissant les interactions entre objets sans en avoir une connaissance appronfondie au préalable. Du coup, le formalisme de présentation d'une règle devrait commencer par décrire tous les objets de la règles avant de présenter le moindre mécanisme. A ce jour, il ne me semble pas qu'il en soit ainsi dans la majorité des règles en ma connaissance. Sans doute parce que la notion d'objet appliquée au jeu reste floue.
Alors au lieu de réinventer la roue, j'aimerai avoir le retour de la communauté sur cette approche très abstraite de notre hobby.
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)