La Bête du Gévaudan
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Re: La Bête du Gévaudan
Le docteur Puech (Qu'était La Bête du Gévaudan ?, Mémoire de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, 1911) a été le premier a partir justement de ces témoignages où l'on parle de victimes plus ou moins déshabillées pour émettre l'hypothèse que la bête était utilisée ou suivie par un psychopathe. C'est plus ou moins à partir de ses travaux que l'on a commencé à parler d'un animal dressé. Mais, comme on ne pratiquait pas encore d'autopsies à l'époque, nous ne pouvons rien faire de mieux que de supputer...
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"Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends"
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Re: La Bête du Gévaudan
J'ai regardé il y a longtemps, un reportage sur les tigres. Une tigresse qui défendait ses petits venait de tuer une panthère.
Après avoir manger une partie du croupion de l'animal, elle prenait soin de lécher la fourrure de la panthère, pour que la peau se détache du reste de l'animal.
Je pense qu'un animal habitué à l'anthropophagie, ne mettra pas longtemps à comprendre qu'il faut arracher les vêtements pour manger le meilleur.
Après avoir manger une partie du croupion de l'animal, elle prenait soin de lécher la fourrure de la panthère, pour que la peau se détache du reste de l'animal.
Je pense qu'un animal habitué à l'anthropophagie, ne mettra pas longtemps à comprendre qu'il faut arracher les vêtements pour manger le meilleur.
- abdul666lw
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Re: La Bête du Gévaudan
Comme disait le vieux Papou expérimenté au jeune Papou novice qui venait de tomber sur une boite de conserve (ou un avion de ligne fraîchement 'crashé'): "C'est comme les écrevisses: tu déchires et écartes l'extérieur et tu bouffes ce que tu trouves à l'intérieur."...
Re: La Bête du Gévaudan
Lu ici !Il est possible d'apprivoiser un lycaon. L'animal doit être soustrait à l'ineffaçable empreinte de la meute et devra donc être capturé avant son sevrage. Sa survie sera assurée pendant quelques semaines par des biberons faits de lait en poudre et d'eau de marigot. Il faudra très rapidement les compléter par de petits morceaux de viande préalablement mastiqués par l'éleveur. Puis très vite ce chiot sauvage apprendra à se nourrir de fragments de viande plus importants.
J'ai connu des Occidentaux, planteurs ou miniers, qui ont fait et réussi l'expérience d'élever et d'apprivoiser de très jeunes lycaons. Aucun d'entre eux n'a eu à le regretter. Leur vie en brousse était agrémentée par la présence constante d'un gros chien un peu bizarre mais affectueux et bon gardien de son maître et de sa maison. Et de plus, à la chasse, il savait remarquablement bien retrouver tout gibier blessé, petit, moyen ou gros.
- L`ancien
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Re: La Bête du Gévaudan
Et il y en a beaucoup dans le Gévaudan, des Lycaons ?
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Re: La Bête du Gévaudan
L'ancien a écrit
A moins qu'il y avait à l'époque un cryptide lycaonoïde. http://www.manimalworld.net/rubrique,ma ... 18282.html
Je pense surtout à une bête importée d'Afrique, comme l'hypothèse de la hyène, d'autant que là je n'ai pas de souci pour la denture du rapport Marin, contrairement à la hyène.
http://www.labetedugevaudan.com/pages/hyene.html
Non...Et il y en a beaucoup dans le Gévaudan, des Lycaons ?
A moins qu'il y avait à l'époque un cryptide lycaonoïde. http://www.manimalworld.net/rubrique,ma ... 18282.html
Je pense surtout à une bête importée d'Afrique, comme l'hypothèse de la hyène, d'autant que là je n'ai pas de souci pour la denture du rapport Marin, contrairement à la hyène.
http://www.labetedugevaudan.com/pages/hyene.html
Re: La Bête du Gévaudan
Korre, je suppose que c'est toi qui sur un autre forum, indique la forte capacité de cisaillement de la machoire du lycaon. Cette caractéristique permet à la bête de trancher une tête d'enfant ou de femme menue ou encore éventrer d'une seule morsure.
"Il est tout aussi impossible de décrire une bataille que de décrire un bal" Wellington
Re: La Bête du Gévaudan
Cruchot a écrit
Sinon ici :
http://jeudhistoire.fr/forum/viewtopic. ... 0&start=30
J'ai mis une photo de lycaon avec une tête de koudou.
Pour la pression en CM 3, je n'ai pas de source précise. Le lycaon a au moins la pression du Rottweiler.
Les lycaons sont réputés pour avaler de grandes quantités d'os.
Sinon il y a ça (pour les loups, chiens, ou hybrides, que l'on peut étendre au lycaon) :
http://www.labetedugevaudan.com/pages/t ... upees.html
Si le pseudo, c'est "Le Lycaon", alors c'est moi !Korre, je suppose que c'est toi qui sur un autre forum, indique la forte capacité de cisaillement de la machoire du lycaon. Cette caractéristique permet à la bête de trancher une tête d'enfant ou de femme menue ou encore éventrer d'une seule morsure.
Sinon ici :
http://jeudhistoire.fr/forum/viewtopic. ... 0&start=30
J'ai mis une photo de lycaon avec une tête de koudou.
Pour la pression en CM 3, je n'ai pas de source précise. Le lycaon a au moins la pression du Rottweiler.
Les lycaons sont réputés pour avaler de grandes quantités d'os.
Sinon il y a ça (pour les loups, chiens, ou hybrides, que l'on peut étendre au lycaon) :
http://www.labetedugevaudan.com/pages/t ... upees.html
Re: La Bête du Gévaudan
Re: La Bête du Gévaudan
Tout d'abord, voilà ce que voyait les témoins oculaires quand la bête déboulait !
Ce qui se dit sur la bête :
Tout d'abord les images de Dinosoria sont tirées de ce film :
http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=pM3PXLKoCHE
Le plus marrant c'est cette image :
Beauceron et Loup :
Lycaon :
Lequel des 3 crânes ressemblent le plus à celui de la reconstitution ?
L'hybride en reconstitution virtuelle
Le lycaon en mode réel
http://www.cosmovisions.com/lycaons.htm
Ce qui se dit sur la bête :
C'est presque certainement le résultat d'un croisement entre un loup et un gros chien.
http://www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm
Tout d'abord les images de Dinosoria sont tirées de ce film :
http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=pM3PXLKoCHE
Le plus marrant c'est cette image :
Beauceron et Loup :
Lycaon :
Lequel des 3 crânes ressemblent le plus à celui de la reconstitution ?
L'hybride en reconstitution virtuelle
Le lycaon en mode réel
http://www.cosmovisions.com/lycaons.htm
Re: La Bête du Gévaudan
J'aimerai que l'on compare ces quatre textes :
Premier document Rapport Marin
Plusieurs chasseurs et beaucoup de personnes connaisseuses nous ont effectivement fait remarquer que cet animal n’a des ressemblances avec le loup que par la queue et le derrière. Sa tête, comme on le verra par les proportions suivantes, est monstrueuse: ses yeux ont une membrane singulière qui part de la partie inférieure de l’orbite venant au gré de l’animal recouvrir le globe de l'œil. Son col est recouvert d’un poil très épais d’un gris roussâtre traversé de quelques bandes noires. Il a, sur le poitrail, une
grande marque blanche en forme de cœur. Ses pattes ont 4 doigts armés de gros ongles qui s’étendent beaucoup plus que celles des loups ordinaires. Elles ont, ainsi que les jambes qui sont fort grosses, surtout celles du devant, la couleur de celles du chevreuil. Cela nous a paru une observation remarquable parce que, de l’avis de ces mêmes chasseurs personnes connaisseuses et de tous les chasseurs, on n’a jamais vu aux loups de pareilles couleurs. Il a encore paru à propos d’observer que ses côtes ne ressemblent pas à celles du loup, ce qui donnait à cet animal la liberté de se retourner aisément, au lieu que les côtes des loups étant obliquement posées, ne lui permettent pas cette facilité.
Les proportions que nous avons fait prendre de cet animal sont:
Longueur depuis la racine de la queue jusqu’au sommet de la tête: 3 pieds [97.44cm]
Longueur de la queue: 8 pouces [21.6cm] [lire 1 pied 8 pouces, soit 54.1cm]
Deuxième document : Lettre d'Auvergne
Il fit son examen. Il observa que la tête était monstrueuse, d'une forme carrée, beaucoup plus large et plus longue que celle du loup ordinaire, le museau un peu obtus, les oreilles droites et larges à leur base, les yeux noirs et garnis d'une membrane saillante très singulière; c'était un prolongement des muscles inférieurs de l'œil. Ces membranes servaient à lui recouvrir à volonté les deux orbites, en se relevant et se
glissant par-dessous les paupières. L'ouverture de la gueule était fort grande; les dents incisives, semblables à celles d'un chien; les grosses dents serrées et inégales; le col très large et court, garni d'un poil rude, extrêmement long et touffu, avec une bande transversale noire descendant jusqu'aux épaules; le train de derrière assez ressemblant à celui d'un loup, excepté l'énorme grosseur; les jambes du devant plus courtes que celles du derrière, plus levrettées que celles d'un loup ordinaire et couvertes, ainsi que
le devant de la tête, d'un poil fauve, ras et lisse, précisément de la couleur de celles d'un chevreuil; le poil du corps fort épais et long, d'une couleur grisâtre, tachetée de noir. L'animal avait sur la poitrine une grande tache blanche, ayant la forme parfaite d'un cœur. On ne la voyait presque plus, parce que les premiers opérateurs avaient divisé le sternum dans son milieu, par distraction, sans doute. Vous lirez le
reste dans les proportions que M. de la M*** prit de tout son corps, et que je vous copie à la fin de cette lettre.
J'arrivai à Besque le 21 au matin à la suite de M. le comte de la T*** d'A*** [Tour d’Auvergne]. Tout était en si mauvais état qu'il n'était plus possible d'en tirer aucun parti. Nous avions très peu de drogues pour l'embaumer; nous prîmes la résolution de le décharner pour conserver son squelette. Nous procédâmes avec nos anatomistes à cette brillante opération sans instruments, et sans espoir de satisfaire la curiosité des naturalistes.
Ce que nous remarquâmes avec étonnement, c'est la tête. Après avoir levé les téguments communs, nous aperçûmes une crête osseuse qui commençait à l'occipital; elle avait environ quinze lignes de hauteur, et se terminait insensiblement sur le frontal, toujours en diminuant. L'angle du talus était sensible, lorsque la Bête était entière, à-peu-près comme le bois d'un jeune chevreuil, qui n'a pas encore percé.
Nous enlevâmes une masse de chair musculeuse, pesant plus de six livres, qui recouvrait les pariétaux.
Ces muscles terminaient leurs attaches à la mâchoire inférieure et aux yeux. Lorsque toutes les parties charnues furent enlevées, cette tête, si monstrueuse dans l'état naturel, n'offrit plus qu'une boîte osseuse, un peu plus grosse que le poing, dont toute la forme ressemblait assez à la poupe d'un vaisseau. Elle contenait environ deux cuillerées de cervelle déjà corrompue.
J'oubliais de vous dire que nos confrères les docteurs nous apportèrent un plat contenant ce qu'ils avaient trouvé dans l'estomac de l'animal. C'était des entrailles d'animaux, des os de mouton, et la tête du fémur d'un enfant d'environ huit à neuf ans.
Pendant notre séjour à Besque, un très grand nombre de chasseurs et de particuliers nous ont assuré qu'ils reconnaissaient cette Bête, et que sûrement c'était la même qui causait tant de ravages.
Une fille du village de La Besseyre-St.-Mary, âgée de dix neuf ans, arriva le dimanche au château. La Bête était exposée sous la porte. Cette jeune malheureuse la reconnut. Sa frayeur fut si grande qu'elle se trouva mal; elle se jeta dans les bras de sa mère, en la suppliant de ne pas l'abandonner. Elle fit sa déposition et montra trois blessures au bras droit; une autre de six pouces de longueur depuis le sommet de la
tête jusqu'à la nuque, que cet animal lui avait faites le Carême dernier. Ses blessures n'étaient point encore guéries.
Une autre fille du même village, âgée de vingt-huit ans, qui donna du secours à la précédente lorsqu'elle fut attaquée, assura aussi que c'était la même Bête. Il serait trop long de vous rapporter le témoignage de plus de trois cents personnes qui l'ont vue et reconnue, et dont plusieurs ont été attaquées par elle.
Ce que j'ai l'honneur de vous marquer, monsieur, justifie l'incertitude des paysans sur l'espèce de la Bête. Ceux qui l'avaient vue par derrière disaient que c'était un loup; ceux qui l'avaient vue par devant assuraient que c'était un animal inconnu.
Vous voyez que je tire avantage des bruits populaires. Cependant, il en est d'une espèce dont je ne veux faire aucun usage. Je veux parler de la prévention de quelques bonnes gens qui croyaient que c'était un sorcier, ou tout au moins quelque juge des environs. Les uns avaient l'esprit faible; les autres avaient peut-être perdu quelque procès. Quoi qu'il en soit, tous les juges de ce pays sont vivants, et la Bête est
tuée.
Enfin, monsieur, la tranquillité règne dans le pays; tout rentre dans l'ordre accoutumé; la terreur a fait place à la joie. Les enfants que l'on renfermait ci-devant dans les maisons avec le plus grand soin, conduisent avec sécurité leurs bestiaux dans les pâturages; et les hommes d'un âge mûr leur ont abandonné ces fonctions, pour en reprendre de plus solides et de plus fructueuses.
La nouvelle de la destruction de cet animal vous sera peut-être parvenue avant ma lettre; mais deux raisons m'ont empêché de vous l'écrire plus tôt. Je voulais être bien assuré de la vérité des faits avant de vous en faire part, et tâcher d'avoir quelques nouvelles au sujet de la Bête qui suivait celui-ci lorsqu'il reçut le coup de la mort. J'appris hier que l'infatigable marquis d'Apcher l'avait poursuivie avec vigueur;
que, dans sa dernière chasse, un tireur l'avait culbutée d'un coup de fusil, et qu'on l'avait suivie à la trace du sang environ un demi quart de lieue; qu'elle s'était jetée dans le fort du bois, et que la nuit qui survint ne permit pas de continuer la poursuite.
Voilà, monsieur, les anecdotes que j'ai pu recueillir pour satisfaire votre curiosité. Vous féliciterez, sans doute, M. le marquis d'Apcher sur sa victoire. Nos héros modernes s'amusent à tuer des hommes; Hercule et Thésée s'amusaient à tuer des monstres. Vous penserez, je le présume, ainsi que moi, que ces héros anciens valaient bien nos héros modernes. J'ai l'honneur d'être, etc.
De Langeac, ce 6 juillet 1767.
P.S. On vient de m'apprendre dans l'instant que la seconde chasse du marquis d'Apcher n'a pas été infructueuse; la femelle a été tuée; on l'a portée à Mende avec cinq petits qui rôdaient autour du cadavre de leur mère.
Proportions de l'animal, prises le lendemain de sa mort.
Longueur de la queue, 1 pied, 8 pouces. [Marin: 8 pouces]
Longueur depuis la racine de la queue jusqu'au sommet de la tête, 3 pieds.
3ème document Ecrit par un praticien
« L’animal avait déjà reçu plusieurs coups de feu, ce que l’on a remarqué lorsqu’on lui a enlevé la peau des cuisses et les jambes étaient toutes couvertes de plombs.
Après avoir tué cet animal, on aurait dû le conserver entier au lieu de l’écorcher... Au lieu d’un animal complet, je n’ai vu qu’une peau bourrée à l’excès, n’ayant aucune des formes primitives du sujet. Cet animal était de la forme d'un loup ordinaire, ressemblant plus au chien qu'au loup, tant à cause de son pelage que la forme de sa tête; sa physionomie était également plus douce que celle du loup, ce qui m'a fait penser que ce devait être un mulet [hybride] provenant d'un loup avec une chienne ou d'un chien
avec une louve. Il avait la tête allongée comme dans les lévriers, le front proéminent; les oreilles droites, larges à la base, se terminant en pointe à l'extrémité, placées et dirigées en avant, de couleur brun noir au dessus et fauve en dedans. (Les yeux avaient été enlevés). Le bord des paupières noires, une petite tache blanche près de l'œil. Le museau assez gros, quoique un peu comprimé à son extrémité, le bout du nez et les moustaches noires. Les dents usées, quoique l'animal ne parût pas fort vieux, plus petites que celles d'un loup. Dos et croupion noir, mêlé de fauve et de quelques poils gris. Épaules de même couleur.
Jambes assez fortes et nerveuses de couleur fauve. Le train de derrière presque aussi haut que celui de devant, ce qui n'est pas dans le loup. Queue plus courte que dans le loup, fournie de longs poils et plus grosse à l'extrémité qu'à sa naissance. » (Papiers de familles de l'érudit mendois Jean Joseph Marie Ignon in André).
Description du chien hyénoïde par Cuvier :
Le savant naturaliste d'Amsterdam. M. Temminck, a décrit dans les Annales générales des sciences physiques, tome III, un animal d'Afrique qu'il regardait alors comme une troisième espèce d'hyène et qu'il nommait hyène peinte, dont les doigts et les ongles sont en effet en même nombre que dans les hyènes.
Depuis lors s'en étant procuré la tête osseuse, M.Temmincl lui-même s'est aperçu que ce quadrupède a plutôt la dentition du chien .
En effet, ses mâchoires, que M.Temminck a bien voulu donner à notre Muséum, sont exactement celles d'un chien et portent les mêmes dents, si ce n'est que le petit lobe en avant de leurs fausses molaires est plus prononcé. Aussi cet animal a-t-il les moeurs du chien; il vit en grandes troupes et approche ainsi jusque très-près de la ville dont il dévaste les environs, tandis que les hyènes se tiennent solitaires dans les parties montagneuses. Les Hollandais l'appellent chien sauvage; c'est sous ce nom qu'il en est parlé dans les Voyages au Cap. M. Burschell est le premier qui l'ait indiqué avec plus de précision sous le nom d'Hyaena venatica.
Ce chien hyénoïde, si on veut l'appeler ainsi, est plus haut sur jambes que les hyènes et presque élancé comme un lévrier; sa tête tient cependant de la forme de l'hyène; le museau et le dessous de la mâchoire sont noirs ; le vertex et la nuque , d'un fauve clair, ou ce que l'on nomme ventre de biche ; une ligne noire partant du museau règne jusqu'au dos; le dos et les flancs sont noirs, mélangés de fauve et marqués de taches blanches irrégulières, de sorte que ces trois couleurs y sont distribués comme dans certains marbres; le fauve domine davantage sur les lombes, mais les cuisses et le croupe sont noires à taches blanches; du jaune, du noir et du blanc forment aussi une marbrure sur les jambes qui sont plus blanches en dedans; la queue dépasse le talon, est fauve à la base, ensuite blanchâtre avec un anneau noir entre deux, la pointe est noirâtre; les oreilles, très-grandes et plus velues en dedans qu'aux hyènes, sont noirâtres en dehors, blanchâtres à la base intérieure, noires au bord; elles n'ont pas ce double bord qu'on observe dans certains renards de la même contrée dont nous parleront ailleurs.
La femelle diffère du mâle par un pelage plus abondant en fauve, et d'un fauve plus pâle, et où il y a moins de noir et de blanc que dans le mâle.
Nos individus ont 3 pieds de long sans la queue, qui est longue d'un pied, leur hauteur au garrot est de 2 pieds, et leur tête est longue de 8 à 9 pouces.
Premier document Rapport Marin
Plusieurs chasseurs et beaucoup de personnes connaisseuses nous ont effectivement fait remarquer que cet animal n’a des ressemblances avec le loup que par la queue et le derrière. Sa tête, comme on le verra par les proportions suivantes, est monstrueuse: ses yeux ont une membrane singulière qui part de la partie inférieure de l’orbite venant au gré de l’animal recouvrir le globe de l'œil. Son col est recouvert d’un poil très épais d’un gris roussâtre traversé de quelques bandes noires. Il a, sur le poitrail, une
grande marque blanche en forme de cœur. Ses pattes ont 4 doigts armés de gros ongles qui s’étendent beaucoup plus que celles des loups ordinaires. Elles ont, ainsi que les jambes qui sont fort grosses, surtout celles du devant, la couleur de celles du chevreuil. Cela nous a paru une observation remarquable parce que, de l’avis de ces mêmes chasseurs personnes connaisseuses et de tous les chasseurs, on n’a jamais vu aux loups de pareilles couleurs. Il a encore paru à propos d’observer que ses côtes ne ressemblent pas à celles du loup, ce qui donnait à cet animal la liberté de se retourner aisément, au lieu que les côtes des loups étant obliquement posées, ne lui permettent pas cette facilité.
Les proportions que nous avons fait prendre de cet animal sont:
Longueur depuis la racine de la queue jusqu’au sommet de la tête: 3 pieds [97.44cm]
Longueur de la queue: 8 pouces [21.6cm] [lire 1 pied 8 pouces, soit 54.1cm]
Deuxième document : Lettre d'Auvergne
Il fit son examen. Il observa que la tête était monstrueuse, d'une forme carrée, beaucoup plus large et plus longue que celle du loup ordinaire, le museau un peu obtus, les oreilles droites et larges à leur base, les yeux noirs et garnis d'une membrane saillante très singulière; c'était un prolongement des muscles inférieurs de l'œil. Ces membranes servaient à lui recouvrir à volonté les deux orbites, en se relevant et se
glissant par-dessous les paupières. L'ouverture de la gueule était fort grande; les dents incisives, semblables à celles d'un chien; les grosses dents serrées et inégales; le col très large et court, garni d'un poil rude, extrêmement long et touffu, avec une bande transversale noire descendant jusqu'aux épaules; le train de derrière assez ressemblant à celui d'un loup, excepté l'énorme grosseur; les jambes du devant plus courtes que celles du derrière, plus levrettées que celles d'un loup ordinaire et couvertes, ainsi que
le devant de la tête, d'un poil fauve, ras et lisse, précisément de la couleur de celles d'un chevreuil; le poil du corps fort épais et long, d'une couleur grisâtre, tachetée de noir. L'animal avait sur la poitrine une grande tache blanche, ayant la forme parfaite d'un cœur. On ne la voyait presque plus, parce que les premiers opérateurs avaient divisé le sternum dans son milieu, par distraction, sans doute. Vous lirez le
reste dans les proportions que M. de la M*** prit de tout son corps, et que je vous copie à la fin de cette lettre.
J'arrivai à Besque le 21 au matin à la suite de M. le comte de la T*** d'A*** [Tour d’Auvergne]. Tout était en si mauvais état qu'il n'était plus possible d'en tirer aucun parti. Nous avions très peu de drogues pour l'embaumer; nous prîmes la résolution de le décharner pour conserver son squelette. Nous procédâmes avec nos anatomistes à cette brillante opération sans instruments, et sans espoir de satisfaire la curiosité des naturalistes.
Ce que nous remarquâmes avec étonnement, c'est la tête. Après avoir levé les téguments communs, nous aperçûmes une crête osseuse qui commençait à l'occipital; elle avait environ quinze lignes de hauteur, et se terminait insensiblement sur le frontal, toujours en diminuant. L'angle du talus était sensible, lorsque la Bête était entière, à-peu-près comme le bois d'un jeune chevreuil, qui n'a pas encore percé.
Nous enlevâmes une masse de chair musculeuse, pesant plus de six livres, qui recouvrait les pariétaux.
Ces muscles terminaient leurs attaches à la mâchoire inférieure et aux yeux. Lorsque toutes les parties charnues furent enlevées, cette tête, si monstrueuse dans l'état naturel, n'offrit plus qu'une boîte osseuse, un peu plus grosse que le poing, dont toute la forme ressemblait assez à la poupe d'un vaisseau. Elle contenait environ deux cuillerées de cervelle déjà corrompue.
J'oubliais de vous dire que nos confrères les docteurs nous apportèrent un plat contenant ce qu'ils avaient trouvé dans l'estomac de l'animal. C'était des entrailles d'animaux, des os de mouton, et la tête du fémur d'un enfant d'environ huit à neuf ans.
Pendant notre séjour à Besque, un très grand nombre de chasseurs et de particuliers nous ont assuré qu'ils reconnaissaient cette Bête, et que sûrement c'était la même qui causait tant de ravages.
Une fille du village de La Besseyre-St.-Mary, âgée de dix neuf ans, arriva le dimanche au château. La Bête était exposée sous la porte. Cette jeune malheureuse la reconnut. Sa frayeur fut si grande qu'elle se trouva mal; elle se jeta dans les bras de sa mère, en la suppliant de ne pas l'abandonner. Elle fit sa déposition et montra trois blessures au bras droit; une autre de six pouces de longueur depuis le sommet de la
tête jusqu'à la nuque, que cet animal lui avait faites le Carême dernier. Ses blessures n'étaient point encore guéries.
Une autre fille du même village, âgée de vingt-huit ans, qui donna du secours à la précédente lorsqu'elle fut attaquée, assura aussi que c'était la même Bête. Il serait trop long de vous rapporter le témoignage de plus de trois cents personnes qui l'ont vue et reconnue, et dont plusieurs ont été attaquées par elle.
Ce que j'ai l'honneur de vous marquer, monsieur, justifie l'incertitude des paysans sur l'espèce de la Bête. Ceux qui l'avaient vue par derrière disaient que c'était un loup; ceux qui l'avaient vue par devant assuraient que c'était un animal inconnu.
Vous voyez que je tire avantage des bruits populaires. Cependant, il en est d'une espèce dont je ne veux faire aucun usage. Je veux parler de la prévention de quelques bonnes gens qui croyaient que c'était un sorcier, ou tout au moins quelque juge des environs. Les uns avaient l'esprit faible; les autres avaient peut-être perdu quelque procès. Quoi qu'il en soit, tous les juges de ce pays sont vivants, et la Bête est
tuée.
Enfin, monsieur, la tranquillité règne dans le pays; tout rentre dans l'ordre accoutumé; la terreur a fait place à la joie. Les enfants que l'on renfermait ci-devant dans les maisons avec le plus grand soin, conduisent avec sécurité leurs bestiaux dans les pâturages; et les hommes d'un âge mûr leur ont abandonné ces fonctions, pour en reprendre de plus solides et de plus fructueuses.
La nouvelle de la destruction de cet animal vous sera peut-être parvenue avant ma lettre; mais deux raisons m'ont empêché de vous l'écrire plus tôt. Je voulais être bien assuré de la vérité des faits avant de vous en faire part, et tâcher d'avoir quelques nouvelles au sujet de la Bête qui suivait celui-ci lorsqu'il reçut le coup de la mort. J'appris hier que l'infatigable marquis d'Apcher l'avait poursuivie avec vigueur;
que, dans sa dernière chasse, un tireur l'avait culbutée d'un coup de fusil, et qu'on l'avait suivie à la trace du sang environ un demi quart de lieue; qu'elle s'était jetée dans le fort du bois, et que la nuit qui survint ne permit pas de continuer la poursuite.
Voilà, monsieur, les anecdotes que j'ai pu recueillir pour satisfaire votre curiosité. Vous féliciterez, sans doute, M. le marquis d'Apcher sur sa victoire. Nos héros modernes s'amusent à tuer des hommes; Hercule et Thésée s'amusaient à tuer des monstres. Vous penserez, je le présume, ainsi que moi, que ces héros anciens valaient bien nos héros modernes. J'ai l'honneur d'être, etc.
De Langeac, ce 6 juillet 1767.
P.S. On vient de m'apprendre dans l'instant que la seconde chasse du marquis d'Apcher n'a pas été infructueuse; la femelle a été tuée; on l'a portée à Mende avec cinq petits qui rôdaient autour du cadavre de leur mère.
Proportions de l'animal, prises le lendemain de sa mort.
Longueur de la queue, 1 pied, 8 pouces. [Marin: 8 pouces]
Longueur depuis la racine de la queue jusqu'au sommet de la tête, 3 pieds.
3ème document Ecrit par un praticien
« L’animal avait déjà reçu plusieurs coups de feu, ce que l’on a remarqué lorsqu’on lui a enlevé la peau des cuisses et les jambes étaient toutes couvertes de plombs.
Après avoir tué cet animal, on aurait dû le conserver entier au lieu de l’écorcher... Au lieu d’un animal complet, je n’ai vu qu’une peau bourrée à l’excès, n’ayant aucune des formes primitives du sujet. Cet animal était de la forme d'un loup ordinaire, ressemblant plus au chien qu'au loup, tant à cause de son pelage que la forme de sa tête; sa physionomie était également plus douce que celle du loup, ce qui m'a fait penser que ce devait être un mulet [hybride] provenant d'un loup avec une chienne ou d'un chien
avec une louve. Il avait la tête allongée comme dans les lévriers, le front proéminent; les oreilles droites, larges à la base, se terminant en pointe à l'extrémité, placées et dirigées en avant, de couleur brun noir au dessus et fauve en dedans. (Les yeux avaient été enlevés). Le bord des paupières noires, une petite tache blanche près de l'œil. Le museau assez gros, quoique un peu comprimé à son extrémité, le bout du nez et les moustaches noires. Les dents usées, quoique l'animal ne parût pas fort vieux, plus petites que celles d'un loup. Dos et croupion noir, mêlé de fauve et de quelques poils gris. Épaules de même couleur.
Jambes assez fortes et nerveuses de couleur fauve. Le train de derrière presque aussi haut que celui de devant, ce qui n'est pas dans le loup. Queue plus courte que dans le loup, fournie de longs poils et plus grosse à l'extrémité qu'à sa naissance. » (Papiers de familles de l'érudit mendois Jean Joseph Marie Ignon in André).
Description du chien hyénoïde par Cuvier :
Le savant naturaliste d'Amsterdam. M. Temminck, a décrit dans les Annales générales des sciences physiques, tome III, un animal d'Afrique qu'il regardait alors comme une troisième espèce d'hyène et qu'il nommait hyène peinte, dont les doigts et les ongles sont en effet en même nombre que dans les hyènes.
Depuis lors s'en étant procuré la tête osseuse, M.Temmincl lui-même s'est aperçu que ce quadrupède a plutôt la dentition du chien .
En effet, ses mâchoires, que M.Temminck a bien voulu donner à notre Muséum, sont exactement celles d'un chien et portent les mêmes dents, si ce n'est que le petit lobe en avant de leurs fausses molaires est plus prononcé. Aussi cet animal a-t-il les moeurs du chien; il vit en grandes troupes et approche ainsi jusque très-près de la ville dont il dévaste les environs, tandis que les hyènes se tiennent solitaires dans les parties montagneuses. Les Hollandais l'appellent chien sauvage; c'est sous ce nom qu'il en est parlé dans les Voyages au Cap. M. Burschell est le premier qui l'ait indiqué avec plus de précision sous le nom d'Hyaena venatica.
Ce chien hyénoïde, si on veut l'appeler ainsi, est plus haut sur jambes que les hyènes et presque élancé comme un lévrier; sa tête tient cependant de la forme de l'hyène; le museau et le dessous de la mâchoire sont noirs ; le vertex et la nuque , d'un fauve clair, ou ce que l'on nomme ventre de biche ; une ligne noire partant du museau règne jusqu'au dos; le dos et les flancs sont noirs, mélangés de fauve et marqués de taches blanches irrégulières, de sorte que ces trois couleurs y sont distribués comme dans certains marbres; le fauve domine davantage sur les lombes, mais les cuisses et le croupe sont noires à taches blanches; du jaune, du noir et du blanc forment aussi une marbrure sur les jambes qui sont plus blanches en dedans; la queue dépasse le talon, est fauve à la base, ensuite blanchâtre avec un anneau noir entre deux, la pointe est noirâtre; les oreilles, très-grandes et plus velues en dedans qu'aux hyènes, sont noirâtres en dehors, blanchâtres à la base intérieure, noires au bord; elles n'ont pas ce double bord qu'on observe dans certains renards de la même contrée dont nous parleront ailleurs.
La femelle diffère du mâle par un pelage plus abondant en fauve, et d'un fauve plus pâle, et où il y a moins de noir et de blanc que dans le mâle.
Nos individus ont 3 pieds de long sans la queue, qui est longue d'un pied, leur hauteur au garrot est de 2 pieds, et leur tête est longue de 8 à 9 pouces.
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Re: La Bête du Gévaudan
Salut Korre,
Ca faisait longtemps que je n'étais pas venu sur le forum et je n'avais pas encore vu ta réponse.
Une question qui m'est venue au passage : on sait qu'au moins à deux reprises (les 12/01/1765 et 21/06/1765, mais je dois pouvoir retrouver d'autres récits similaires en cherchant un peu), deux enfants ont été entraînés par la bête sur plusieurs dizaines de mètres. Outre la dentition et la musculature de la mâchoire, qui permet d'assurer la prise, est-il possible pour un lycaon de traîner une charge de 20 à 40 kg (qui se débat encore ? - la seconde victime en question était âgée de 12 ans, ça commence à peser à cet âge-là) sur, disons, une cinquantaine de mètres ?
Ca faisait longtemps que je n'étais pas venu sur le forum et je n'avais pas encore vu ta réponse.
Une question qui m'est venue au passage : on sait qu'au moins à deux reprises (les 12/01/1765 et 21/06/1765, mais je dois pouvoir retrouver d'autres récits similaires en cherchant un peu), deux enfants ont été entraînés par la bête sur plusieurs dizaines de mètres. Outre la dentition et la musculature de la mâchoire, qui permet d'assurer la prise, est-il possible pour un lycaon de traîner une charge de 20 à 40 kg (qui se débat encore ? - la seconde victime en question était âgée de 12 ans, ça commence à peser à cet âge-là) sur, disons, une cinquantaine de mètres ?
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Re: La Bête du Gévaudan
Je te renvoie à une série de vidéos. Je pense personnellement que c'est possible.
Après il faut voir si l'événement pour en tirer une autre conclusion (comme les décapitations), sur une centaine de victimes, selon le pourcentage, il s'agira d'un comportement de prédateur classique, ou d'un meurtrier humain ayant des rituels.
http://www.youtube.com/watch?v=Kw4vnFeWnXQ
http://www.youtube.com/watch?v=rEt3VhYvu6U
http://www.youtube.com/watch?v=vVSh6p-H ... re=related
http://www.youtube.com/watch?v=ytC9VAJK ... re=related
http://www.youtube.com/watch?v=c6swfVakcf4
Après il faut voir si l'événement pour en tirer une autre conclusion (comme les décapitations), sur une centaine de victimes, selon le pourcentage, il s'agira d'un comportement de prédateur classique, ou d'un meurtrier humain ayant des rituels.
http://www.youtube.com/watch?v=Kw4vnFeWnXQ
http://www.youtube.com/watch?v=rEt3VhYvu6U
http://www.youtube.com/watch?v=vVSh6p-H ... re=related
http://www.youtube.com/watch?v=ytC9VAJK ... re=related
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Re: La Bête du Gévaudan
Je reste assez mitigé malgré les vidéos : une gazelle pèse une vingtaine de kilos, c'est tout de même moins lourd qu'un gamin. En fait, pour ma part, ce constat m'a mis sur la piste de la possibilité que l'animal ait été un chien de trait. Jusqu'au XVIIIème siècle, les pauvres utilisaient fréquemment le chien pour remplacer le cheval et tracter de petits traineaux, ce n'est pas une invention laponne isolée. Un chien de trait peut facilement emporter avec lui 40kg, c'est d'ailleurs pour ça qu'on l'utilise.
Enfin, c'est une idée...
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Re: La Bête du Gévaudan
Il me semble que si je me réfère à ces courbes :
http://www.didac.ehu.es/antropo/7/7-26/ ... age016.gif
A 11 ans on fait entre 20 et 45 kilos, contre les poids des petites gazelles en question :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_koudou
entre 55 et 100 kilos pour un petit koudou adulte.
et http://fr.wikipedia.org/wiki/Impala
37 et 76 kilos pour un impala adulte.
Des poids finalement assez proche des humains !
http://www.didac.ehu.es/antropo/7/7-26/ ... age016.gif
A 11 ans on fait entre 20 et 45 kilos, contre les poids des petites gazelles en question :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_koudou
entre 55 et 100 kilos pour un petit koudou adulte.
et http://fr.wikipedia.org/wiki/Impala
37 et 76 kilos pour un impala adulte.
Des poids finalement assez proche des humains !