


Pour le jeu :
+1Siaba a écrit : Ceci dit, en figurine, je suis le premier à mettre des officiers à pied dans mes unités mais c'est par ce qu'avec mon système de soclage je me vois mal faire tenir un cavalier au milieu des fantassins. De plus, dans le cas de petits régiments, le "contraste" (un cavalier entouré de 10-12 fantassins) au niveau visuel nuirait au rendu de l'unité.
Par contre, tous mes généraux sont à cheval.
En effet selon l'échelle de représentation de ta règle et ton échelle de figurines (et la règle en elle même, càd est ce vraiment important d'avoir un leader d'unité à cheval), pour les commandants de régiments (colonel) c'est mieux qu'ils soient à pied (régiments entre 15 et 30 à WAB en 28mm... maintenant si tu remplaces tes 28mm par du 6mm sur les mêmes socles pourquoi pas...

En général, jeu au niveau de la division avec des régiments en éléments de manœuvre, les commandants de régiments à pieds puis tous les autres généraux à cheval pour bien les différencier de la troupaille sur la table (par exemple un socle de 2 fig pour les brigadiers, 3 pour les divisionnaires,etc... en plus ça permet de faire des petites scénettes).
Pour le "réalisme" historique :
Ça dépend de beaucoup de choses. Quoiqu'il en soit beaucoup de ceux qui commencent à cheval finissent à pied si ce n'est hors de combat

Pour un commandant de régiment par forcément. Pour faire simple le front d'un régiment est en général de 100 à 150 mètres (250 à 300 pour un régiment de 1000 hommes), en plus ils sont 4 (à effectifs complets mais même incomplets les « rôles » sont attribués) à s'occuper de leur ligne : le Ltcol et le Major chacun sur une aile (demi régiment) + l'adjudant et le sergent major sur les flancs, le colonel au centre chapeautant l'ensemble.Siaba a écrit :
A cheval.
Même si on les représente souvent à pied (en figurine), je pense que les officiers commandant des régiments étaient aussi à cheval. Donc, à plus forte raison, je vois mal un général se balader à pied sur le champs de bataille. Ça nuirait tout bonnement à son efficacité
...
je pense que le reste du temps les officiers étaient à cheval, y compris pour mener des charges dans le cas de commandants de régiments
D'une part, le cheval permet d'être surélevé et donc d'avoir une meilleure vue d'ensemble (important pour un commandant) d'autre part, je pense qu'un colonel qui s'amuserait à aller et venir à pied d'un bout à l'autre de son régiment pour donner des ordres à ses officiers ou rallier ses hommes serait vite fatigué
Pour le Brigadier, à cheval c'est plus pratique, plus de front à s'occuper (4 à 5 régiments sur 1 ligne ou sur 2 lignes) mais il a quelques aides et messagers pour l'épauler donc souvent il se concentre sur le point qui demande le plus d'attention.
Puis plus on grimpe plus c'est utile d'avoir un cheval...

Wismerhill a écrit :
Bref, mon avis est que d'une façon général, les officiers qui nous intéressent sont tous à cheval sauf pour les colonel de Rgt qui démonte pour le combat, le cheval surtout pour les déplacement. Les brigadiers démonte en fonction de circonstance spéciale comme le terrain "accidenté" pour un cavalier.
Siaba a écrit :
Ca, c'est notre mentalité d'occidentaux du XXI° siècle. Je crois que les choses étaient diffèrentes à l'époque. D'une part pour une question d'honneur et de prestige, l'officier se devant de s'exposer et de donner l'exemple (voir la mentalité qui prévalait dans l'armée française de 14, par exemple). Ensuite, on surestime l'efficacité des tireurs de l'époque (surtout dans une unité qui tire par salves) et on imagine mal la mauvaise visibilité qui régnait sur le champ de bataille à l'époque de la poudre noire qui font que commander à cheval n'était pas aussi suicidaire qu'il y parait aujourd'huiKorre a écrit :
Pour moi la raison du pied à terre chez les officiers est simple, étant donné la précision des armes rayées, être sur son cheval est la meilleure façon de se faire snipé par l'ennemi, à pied, derrière ses hommes le risque est quasi nul, tandis qu'à cheval on "dépasse"...
...
De toute façon, des quelques compte-rendus de combats que j'ai pu lire, leur précision au tir ne saute pas aux yeux. A Gettysburg, le 11th Alabama affronte le 1st US Sharpshooter et s'abrite derrière une barrière de planche qui clot un pré. Il perd un officier et 17 soldats.....A Williamsburg, où les sharpshooters sont installés dans des trous individuels face aux défenses d'un régiment sudiste on compte 3 morts chez les rebelles
Un officier à cheval reste, comme un porte drapeau, une « belle » cible d'opportunité donc beaucoup d'officiers régimentaires « démontent » une fois l'engagement commencé mais beaucoup de Brigadiers ou autres, à pied ou à cheval, s'exposent pour donner l'exemple. Et puis à pied l'officier est souvent devant tant que son unité avance, il ne passe derrière généralement que quand sa ligne commence le feu.
Pour l'efficacité du feu je serai plus « mesuré » (c'est un autre « débat » aussi bien en termes historiques que ludiques


Je plussoie et j'ajoute qu'ils sont surtout employés dans les reconnaissances, la sécurisation des flancs et l'ingrat travail, mais au combien important, des piquets de gardes et des avants postes.Siaba a écrit :
Il y a, par contre, des unités de "sharpshooter" dans les deux camps pendant la guerre de Sécession. Attention, même si ils sont recrutés parmis les meileurs tireurs, ce ne sont pas des snipers au sens moderne du terme. Il leur arrive de chercher à abattre les servants d'une batterie d'artillerie ou des officiers mais ce sont, au Nord en tout cas, avant tout des sortes de super-tirailleurs (certains livres utilisent le terme "stromtrooper") déployés quand il faut briser la ligne ennemi ou pour couvrir un repli, bref pour intervenir dans des situations difficiles
+1Wismerhill a écrit :
C'est vrai aussi, mais je pense qu'il devait avoir quand même des snipers engagé pour faire un travail d'élimination de cible bien précise. L'élimination du chef ennemis n'est pas à négliger. Le code d'honneur est valable pour ceux qui le respecte.
Siaba a écrit :
Non, c'est sûr.... et nombre de généraux ont perdu la vie au combat par le fait d'un fantassin qui tire un peu trop bien. Dans ta phrase, le terme "snipers engagés pour faire un travail d'élimination" me gêne un peu dans le sens où, à ma connaissance ce genre de chose n'a pas été officialisé car ça aurait vu la rupture d'une sorte de pacte entre officiers....du genre "on fait la guerre mais s'entretuer, c'est bon pour les pécores"
Comme je l'écrivais plus haut, il n'est écrit nulle part que les sharpshooters ont euvocation à éliminer les officiers ennemis, on parle juste des "chevaux et des cannoniers de l'artillerie". Il leur arrive aussi d'être envoyé pour capturer des prisonniers afin d'obtenir des informations.
Non ! Officiellement pas de « commando » d'élimination opérant en territoire ennemi


@+