J'ai répondu récemment à un sondage demandant pourquoi aimait-on le Jeu d’Histoire, et j’ai répondu : les copains !

Et où est-on sûr de revoir ses copains ? Aux conventions !
Je cite un intervenant de Napofig (un ami justement

« Je pense que ce qui manque au jeu d'histoire en France c'est un projet fédérateur, c'est-à-dire quelque chose qui puisse nous regrouper, comme par exemple un grand rassemblement, ou convention, sur la capitale. »
Je dis qu’il a raison, pour ma part j’ai connu beaucoup de grands rassemblements nationaux depuis 1987, et il est vrai que, depuis la dernière édition de Vincennes, les rassemblements sont provinciaux, excentrés et parfois même « confidentiels » (par manque de place... j’espère).
Bien sûr, à Paris il y a le « Triomphe d’Île de France » tenu à bout de bras par notre cher Claude Agoudjil et le club « La Barrière de Clichy ». Mais la place pour caser les tables n’est pas extensible ; et garer sa voiture est un problème récurrent (sans parler du plan « Vigie pirate » qui vient de passer au rouge).
Trouver et réserver une salle à Paris intra-muros est difficile et coûte cher, surtout pour un club ou un joueur isolé !
Mais il existe une Fédération Française de Jeux d’Histoire qui dispose d’un petit capital (enfin, d’après le rapport financier de la dernière A.G.O.)
Proposition :
Les infrastructures de Paris et sa banlieue proche étant difficile à obtenir (très demandées et chères), il serait peut-être judicieux de trouver une gare TGV proche de Paris (une heure maxi) et prospecter les communes à proximité.
Avantages :
Les « Franciliens », qui forment quand même le gros des bataillons, pourraient ainsi prendre le TGV, et de même pour les provinciaux se trouvant sur l’axe retenu (il suffirait de changer d’axe TGV d’une année à l’autre).
La ville ou la commune qui accueillerait la Convention annuelle du Jeu d’Histoire, serait peut-être heureuse d’y participer financièrement ou autrement (Monsieur le Maire aime animer sa ville et est toujours content de poser devant le photographe local).
Financement :
La FFJH réserverait la structure, mais pour qu’elle garde son fond de roulement, il faudrait qu’elle « loue » les tables (au mètre linéaire ou au mètre carré) aux organisateurs de compétition (qui répercuteraient sur les inscrits) ou de démonstration, sans parler des consommations, boutiques et autre « Bring & Buy » (voire l'entrée pour le public si M. le Maire ne donne rien

Bien sûr, les adhérents FFJH auraient une ristourne sur la location de table.
Je sais que certains n’apprécient pas de payer pour venir à une convention, mais personne ne les oblige à venir et, à part l’air que l’on respire, il n’y a rien de gratuit en ce monde (sinon, donnez-moi l’adresse !)