Les Lignes de Wellington

[gboue]

Bonsoir,

Qui a regardé les "lignes de Wellington" film portugais de je ne sais plus qui est sorti en octobre de cette année.

Je viens de le voir et mes sentiments sont très partagés, ce qui fait que j'aimerais avoir vos avis

Gboue

[Michel]

Pas vu mais eu envie non plus au vu de ce que j'en ai lu dans la presse et sur les forums....le metteur en scéne qui a concu le film est mort avant le tournage, ca donne l'ambiance...on attendait un grand film sur la campagne de 1812 et on a eu ca

[gboue]

C'est plus par curiosité que j'ai regardé ce film (illégalement téléchargé )

Et ma foi, il mérite quand même d’être vu d'un œil belludiste et napoléonophage
et c'est en cela que j'aurais aimé échanger:
- sur les uniformes et les partis pris de la production
- sur le ridicule des scènes de combat et surtout de marche
- sur l'obsession française de violer tout ce qui passe
- sur la gamine de 17 ans nymphomane et incestueuse se faisant un major anglais impuissant
- sur les les sous entendus de pédophilie de Sa Grace Lord Wellington
- sur les scènes de drilll données en portugais par un sergent de Cacadores à des fantassins anglais
- sur l'âge de Masséna
-sur Marbot représenté en général de division

Sur le fait grosso modo que pour économiser des queues de cerises
un scénario finalement assez original devient un film affligeant de contre vérités
et de suffisances.

Gboue

[Michel]

C'etait á prévoir....on se doutait que le film ne serait pas philo-francais ni meme objectif vu l'age et la nationalité du feu metteur en scéne, il parait que Malkovitch alias Wellington n'apparait lui-meme que dans une paire de scénes, pour un film éponyme, c'est un peu léger non? voilá pourquoi j'ai personnellement passé mon chemin de facon préventive, car enfreindre la loi sur le téléchargement pour un film pareil...
Il ne s'agit pas d'un film "historique" et encore moins d'un film de guerre, mais plutot d'un film d'auteur á support pseudo-historique, aprés quel est le message de l'oeuvre? je l'ignore, et je crois que je n'ai meme pas envie de le connaitre

[gboue]

Le message du film est le suivant:
Les portugais sont des gens courageux (cela personne n'en a jamais douté) victimes
des français (qui sont tous méchants et obsédés) aidés par des anglais sympas mais pas trop.
Les lignes de Torres Vedras c'est Verdun mâtiné de Stalingrad.
Et surtout- la guerre c'est moche !!!!- le fanatisme religieux ou jacobin aussi- Quelles découvertes bouleversantes

Mais surtout comment faire un film avec Piccoli, Deneuve, Huppert et Malkovitch
plus quelques seconds couteaux, Vincent Perez, Mathieu Amlaric, Chiara Mostraianni et des
starlettes dénudées fort accortes avec des costumes d'époque et des bons sentiments.

Bref, un moment de franche rigolade, qui ne me fait pas regretter d'avoir en bon
français d'après ce navet (que tout le monde finira par voir- production FR3)
violé hadopi

Gboue

[Michel]

cqfd
le fanatisme jacobin sous l'Empire?
...enfin il faut de tout pour faire un film, meme un pas trop bon, mais apparement il n'est pas vraiment á la hauteur de son casting

[gboue]

Jacobins, c'est le nom donné du début à la fin aux français
Je crois me souvenir que les libelles et autres discours enflammés des prêcheurs
calotins lusitaniens ne reconnaissaient que cette qualité aux français dans la Péninsule
A se demander si AQMI et consorts ont simplement transcris dans leurs textes
"jacobins" par "croisés".

Une bonne soupe de navet, certes mais au piri-piri portuges

Gboue

[Michel]

Ben c'est sans doute que pour ces ignorants de curés lusitaniens de l'époque, le sans culotte de 1789 et le grognard de la grande armée c'est kif-kif: un soudard mécréant assoiffé de sang! faux dans les faits mais pas faux dans l'interprétation et le contexte de l'époque, les pré-jugés dus á la méconnaissance de l'autre avaient la vie longue et pour le reste de l'Europe les francais étaient tout de meme considérés comme des régicides impies depuis janvier 1793
d'aucuns portant la bure (ou la dentelle) considéraient sans doute á l'époque qu'il s'agissait lá d'un gros défaut