
Une petite réponse rapide avant de me coucher… et de faire coucher les garçons !

Thierry : Il me semble que les bataillons de tirailleurs corses ou du Pô étaient simplement envoyés devant leurs brigades respectives occuper une position avantageuse (des vignes), ils étaient donc sous commandement et se sont d'ailleurs repliés à l'abri de leur brigade respective.
Jacknap : Je crois que leur division était sur le Pratzen, eux étaient en bas du Pratzen dans 2 petits villages et furent rejoints ensuite par les premiers éléments de Davout.
Thierry : En ce qui concerne le bataillon de VG à Plancenoit il était accompagné du commandement nécessaire.
Jacknap : Oui, mais il était bien détaché seul, avant d'être ensuite épaulé par d'autres.
Thierry : En ce qui concerne l'escadron empêchant la traversée d'un pont par de l'infanterie, j'aimerais connaître ta source, car un escadron n'a jamais résisté à un bon feu d'infanterie.

Jacknap : J'ai tout de même précisé que l'escadron de cavalerie était hors de protée des armes de l'infanterie, qui elle face à de la cavalerie était certainement en carré, il eut fallu que l'infanterie ose charger la cavalerie ou qu'elle puisse se mettre en ligne et avancer pour arriver à distance de feu. Je n'ai pas de source à citer (même s'il s'agit d'eau sous un pont) mais j'ai lu qu'au cours des campagnes d'Italie, à plusieurs reprises, il avait fallu trouver un passage à gué pour pouvoir traverser et envoyer de la cavalerie prendre de flanc des cavaliers, parfois moins d'un escadron, empêchant la traversée d'un pont.
Avec un puits de sciences napoléoniennes tel que toi, je vais bien être obligé de faire des fiches de lecture de tout ce que je lis.


Thierry : Quand on lit les récits de bataille, il faut garder à l'esprit que les régiments restaient groupés. Un bataillon est systématiquement déployé en arrière, prêt à recueillir les unités de son régiment qui se sont débandées et à les couvrir pendant qu'elles se reforment.


Jacknap : Tu avais donné un lien vers un site (Lequel ?, je ne sais plus, tu nous en tant offert) que j'avais bien sûr consulté, qui donnait les positions des troupes heure par heure à Austerlitz et je me rappelle bien y avoir vu des bataillons esseulés à certains moments, puis ensuite épaulé par un autre bataillon, parfois même d'un autre régiment car le GdeB ou le GdeD avait vu le danger (la dangerosité comme aurait dit l'autre).
Thierry : Dans une grande bataille, une unité laissée seule, sans possibilité de repli derrière un obstacle infranchissable ou derrière une unité ami, ou ne pouvant pas se replier plus loin que la portée des armes ennemies dans le cas de la cavalerie, cette unité isolée, donc, ne survit pas longtemps.

Jacknap : Tout à fait d'accord avec toi mon cher Thierry.
Thierry : Je ne parlerai pas des escarmouches.

Jacknap : Tu as raison, encore que certains diront pourquoi pas, tu remarqueras que je n'ai pas parlé des voltigeurs dans le poirier.

Thierry : Le Génie (terme regroupant les mineurs, les sapeurs et les pontonniers) intervient dans S&B.

Jacknap : Très bien mon cher Thierry.
Thierry : Jacques, je ne connais pas les deux règles que tu cites, mais si elles sont capables de gérer la longueur réelle d'une division en colonne de route et le déploiement d'un bataillon, alors, là, je dis chapeau bas !, mais, à mon humble avis, une règle qui serait aussi complètement historique demanderait des jours et des jours de jeu !
Jacknap : J'avais fait un jour, il y a peu de temps d'ailleurs, le calcul de la longueur d'une division et même d'un corps d'armée complet, sans tenir compte des intervalles réglementaires, et le chiffre était impressionnant, je le retrouverai demain.
Bonne nuit Jacques,
Thierry.[/quote]
Une petite réponse rapide avant de me coucher… et de faire coucher les garçons !

Je ne sais pas si cela se fera dans l'ordre que tu indiques ou dans l'ordre inverse.

Ne leur chante surtout pas : "Frère Jacques, frère Jacques, dormez-vous ?, dormez-vous ?"
Sinon je devrai répondre "Je ne dors pas, je ne dors pas", mais je ne sonnerai pas les matines.

J'envie d'avance les conversations, certainement longues et intéressantes, que nous aurons le jour, les jours

Bonne nuit donc à toi et à plus tard.
Jacques.