officiers d'ordonnance
Publié : Lun Juin 10, 2024 6:35 am
la campagne de 1809 a vu la création d'éphémères officiers d'ordonnance
Je relis actuellement le « Gloire et Empire » n° 42 consacré à la bataille de Fuentes de Onoro qui vit du 3 au 5 mai 1811 l'armée du Portugal commandée par le maréchal Masséna s'opposer aux troupes coalisées (britanniques, portugaises et espagnoles) commandées par le général Arthur Wellesley, futur duc de Wellington.
Dans les notes figurant en fin d'ouvrage Nathalia Griffon de Pleineville cite Marcellin Marrbot qui dans ses mémoires apporte.la précision suivante.Le Maréchal Masséna disposait parmi ses aides de camp d'officiers titulaires du poste mais aussi d'un officier d'ordonnance : le capitaine du génie Beaufort d'Hautpoul.
S'agissant de Marbot il faut toujours lire ses mémoires avec d'infinies précautions tant elles paraissent parfois fantasques. Pour autant on ne peut exclure à priori que le prince d'Essling ait conservé de la campagne d'Autriche l'habitude d'employer des officiers d'ordonnance et que deux ans après la campagne de 1809 on retrouve l'un d'entre eux en Espagne.
A l'origine aux cotés des aides de camp titulaires et des aides de camp temporaires, on ne trouve d'officiers d'ordonnance, bien souvent issus des rangs des régiments dépendant de l'état-major qu'à raison d'un et un seul officier. et ce uniquement dans les états-major de division, De plus ils devaient être normalement relevé par un autre officier toutes les 24 heures.
Ceci m'incline à penser que Marbot s'abuse en qualifiant Beaufort d'Hautpoul d'officier d'ordonnance. Affecté à l'état-major de l'armée et non divisionnaire et de façon permanente, je suppose qu'il était tout simplement l'un des aides de camp temporaires du maréchal André Masséna. Or cela un maréchal, prince de l'Empire disposait théoriquement de sept aides de camp de sorte qu'il n'avait nul besoin d'un officier d'ordonnance en sus.
J'en appelle à chacun et plus particulièrement à Bernard qui, à l'occasion de la bataille d'Engereau, m'a ouvert, le premier, les yeux sur ce sujet de niche, de me donner son sentiment.
Je relis actuellement le « Gloire et Empire » n° 42 consacré à la bataille de Fuentes de Onoro qui vit du 3 au 5 mai 1811 l'armée du Portugal commandée par le maréchal Masséna s'opposer aux troupes coalisées (britanniques, portugaises et espagnoles) commandées par le général Arthur Wellesley, futur duc de Wellington.
Dans les notes figurant en fin d'ouvrage Nathalia Griffon de Pleineville cite Marcellin Marrbot qui dans ses mémoires apporte.la précision suivante.Le Maréchal Masséna disposait parmi ses aides de camp d'officiers titulaires du poste mais aussi d'un officier d'ordonnance : le capitaine du génie Beaufort d'Hautpoul.
S'agissant de Marbot il faut toujours lire ses mémoires avec d'infinies précautions tant elles paraissent parfois fantasques. Pour autant on ne peut exclure à priori que le prince d'Essling ait conservé de la campagne d'Autriche l'habitude d'employer des officiers d'ordonnance et que deux ans après la campagne de 1809 on retrouve l'un d'entre eux en Espagne.
A l'origine aux cotés des aides de camp titulaires et des aides de camp temporaires, on ne trouve d'officiers d'ordonnance, bien souvent issus des rangs des régiments dépendant de l'état-major qu'à raison d'un et un seul officier. et ce uniquement dans les états-major de division, De plus ils devaient être normalement relevé par un autre officier toutes les 24 heures.
Ceci m'incline à penser que Marbot s'abuse en qualifiant Beaufort d'Hautpoul d'officier d'ordonnance. Affecté à l'état-major de l'armée et non divisionnaire et de façon permanente, je suppose qu'il était tout simplement l'un des aides de camp temporaires du maréchal André Masséna. Or cela un maréchal, prince de l'Empire disposait théoriquement de sept aides de camp de sorte qu'il n'avait nul besoin d'un officier d'ordonnance en sus.
J'en appelle à chacun et plus particulièrement à Bernard qui, à l'occasion de la bataille d'Engereau, m'a ouvert, le premier, les yeux sur ce sujet de niche, de me donner son sentiment.