Bonsoir à tous
Question: Que faisaient les artilleurs à pied de leur havresac et de leur fusil avant d'aller servir leur pièce?
J'imagine des faisceaux quelque part...
Artilleurs français faisceaux
Modérateur : Staff Forum
Artilleurs français faisceaux
Être et durer!
Re: Artilleurs français faisceaux
Suite à plusieurs réponses sur d'autres sites:
Visiblement, il n'y avait pas de réglementation explicite.
Ça va, des faisceaux, au stockage dans le premier caisson, au fait que les artilleurs pouvaient garder les fusils sur eux pour le maniement de leur pièce.
Conclusion, je fais selon mon bon vouloir!
J'aime bien l'idée des faisceaux de sacs et fusils positionnés derrière les bouches à feu.
Visiblement, il n'y avait pas de réglementation explicite.
Ça va, des faisceaux, au stockage dans le premier caisson, au fait que les artilleurs pouvaient garder les fusils sur eux pour le maniement de leur pièce.
Conclusion, je fais selon mon bon vouloir!
J'aime bien l'idée des faisceaux de sacs et fusils positionnés derrière les bouches à feu.
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Re: Artilleurs français faisceaux
Je n'ai pas souhaité répondre immédiatement à votre question supposant, à tort semble-t-il, que d'autres le feraient. Je comprends que vous avez trouvé, ailleurs, réponses à vos questionnements. Je suis globalement d'accord avec la synthèse que vous en faite puisqu'elle est conforme à la simple logique.
Pour tout artilleur qui se respecte, « hors le canon, point de salut ». Pourtant Monsieur le comte Vaquette de Gribeauval avait dans le système, auquel il a donné son nom, prévu de réformer l'ensemble de l'artillerie. C'est à dire l'artillerie campagne, l'artillerie de siège, l'artillerie de place, l'artillerie de port et l'artillerie de montagne. Au delà des canons, des obusiers, des caissons, des fourgons et des forges de campagne, il avait également prévu un fusil plus court et plus léger pour ses artilleurs, probablement semblable ou proche de par ses dimensions au fusil des sapeurs ou des dragons.
Pour compléter les réponses que vous avez reçues par ailleurs, je pense qu'il y a lieu de distinguer entre les fusils et les havresacs. Si les premiers sont un moyen d'auto-défense face à une attaque de tirailleurs ou de fourrageurs et doivent être conservés à proximité immédiate des canonniers et des servants ; les havresacs peuvent bien quant à eux être regroupés dans un fourgon ou un chariot. Il en existe précisément trois au sein de chaque batterie qui pourront fort bien les accueillir.
S'agissant des fusils, la tentation de les regrouper en faisceaux entre les pièces et les avant-trains est parfaitement légitime ; toutefois, dés lors que les pièces avancent ou reculent, à la prolonge ou à la bricole, les artilleurs mettent leurs fusils en bandoulière ne serait-ce-que pour accompagner le mouvement voir aider à la manœuvre tout en conservant un moyen d'auto-défense.
Pour conclure et d'un point de vue « figurinistique » l'avantage des faisceaux de fusils est qu'ils peuvent être facilement repositionnés auprès de tentes dans un campement. Plus encore en approchant deux faisceaux de fusils, on peut y déposer délicatement et horizontalement, un drapeau et son aigle.Ceci correspondra bien mieux qu'un mat aux couleurs qui n'apparaît, autant que j'ai pu le constater, que sur les places fortes.
Pour tout artilleur qui se respecte, « hors le canon, point de salut ». Pourtant Monsieur le comte Vaquette de Gribeauval avait dans le système, auquel il a donné son nom, prévu de réformer l'ensemble de l'artillerie. C'est à dire l'artillerie campagne, l'artillerie de siège, l'artillerie de place, l'artillerie de port et l'artillerie de montagne. Au delà des canons, des obusiers, des caissons, des fourgons et des forges de campagne, il avait également prévu un fusil plus court et plus léger pour ses artilleurs, probablement semblable ou proche de par ses dimensions au fusil des sapeurs ou des dragons.
Pour compléter les réponses que vous avez reçues par ailleurs, je pense qu'il y a lieu de distinguer entre les fusils et les havresacs. Si les premiers sont un moyen d'auto-défense face à une attaque de tirailleurs ou de fourrageurs et doivent être conservés à proximité immédiate des canonniers et des servants ; les havresacs peuvent bien quant à eux être regroupés dans un fourgon ou un chariot. Il en existe précisément trois au sein de chaque batterie qui pourront fort bien les accueillir.
S'agissant des fusils, la tentation de les regrouper en faisceaux entre les pièces et les avant-trains est parfaitement légitime ; toutefois, dés lors que les pièces avancent ou reculent, à la prolonge ou à la bricole, les artilleurs mettent leurs fusils en bandoulière ne serait-ce-que pour accompagner le mouvement voir aider à la manœuvre tout en conservant un moyen d'auto-défense.
Pour conclure et d'un point de vue « figurinistique » l'avantage des faisceaux de fusils est qu'ils peuvent être facilement repositionnés auprès de tentes dans un campement. Plus encore en approchant deux faisceaux de fusils, on peut y déposer délicatement et horizontalement, un drapeau et son aigle.Ceci correspondra bien mieux qu'un mat aux couleurs qui n'apparaît, autant que j'ai pu le constater, que sur les places fortes.
Re: Artilleurs français faisceaux
Visiblement, les artilleurs étaient formés pour mettre leurs fusils en faisceaux avant de servir leur canon.
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