Bonjour!
Je cherche à reconstituer la bataille de Pfaffenhoffen ayant opposé l'armée du Duc de Lorraine (menée par M. de Florainville, bien que certaine sources indiquent Charles IV) à une armée Suédoise (commandée par le Comte de Birkenfed, bien que certaines sources indiquent Gustave Horn) en août 1633.
Je dispose des effectifs, de l'organisation et du déploiement des 2 armées. Cependant il me manque la composition des 5 brigades et des 11 escadrons de cavalerie "suédoise", en terme d'origine et de qualité troupes (qui sont souvent liées) assez déterminante du point de vue de la règle envisagée.
Mes recoupements me font évaluer la présence de 3 (2 écossais et 1 prussiens) à 6 régiments de vétérans. Quand à la cavalerie je n'ai aucune information. La cavalerie suédoise proprement dite semble disparaître des sources entre Lützen 1632 et Nordlingen 1634.
Je ne sais pas non plus si la cavalerie finlandaise se trouvait à Pfaffenhoffen.
Quant au généraux, je ne connais pas l'identité de clui qui seconde Birkenfeld le cas échéant.
J'ai trouvé quelques références de bouquins semblant évoquer le sujet, mais je n'ai aucune certitude d'y trouver ce que je cherche.
Quelqu'un ici disposerait-il de ces informations, ou connaîtraient-t-ils de sources en ligne les concernant (j'ai déjà pas mal écumé la toile mais sait-on jamais!)? Je suis également preneur de détails de circonstance sur la psychologie des généraux concernés et autres informations relatives au moral et à l'approvisionnement des "suédois" à cette période.
Bataille méconnue, Pfaffenhoffen août 1633
Modérateur : Staff Forum
Bonjour,
j'ai en ma possession une copie de la liste complete de l'armee francaise en 1633 commandee par Monsieur le Marquis de la Force, General d'armee, marechal de camps.
avec la liste des compagnie et de leurs commandants, des regiments d'infanterie, des carabins (cavaliers) et la liste d'artillerie.
je pourrais te la transmettre si tu es interresse., tu as mon adresse mail.
j'ai en ma possession une copie de la liste complete de l'armee francaise en 1633 commandee par Monsieur le Marquis de la Force, General d'armee, marechal de camps.
avec la liste des compagnie et de leurs commandants, des regiments d'infanterie, des carabins (cavaliers) et la liste d'artillerie.
je pourrais te la transmettre si tu es interresse., tu as mon adresse mail.
Testis unus, testis nullus.
Frisch gewagt ist halb gewonnen.
Frisch gewagt ist halb gewonnen.
Bonjour,
voici un petit compte rendu de la bataille.
Charles avit tout a coup pris le parti d’envoyer sa petite armee contre les suedois pour leur faire lever le siege de haguenau « il esperait » dit le marquis de beauvau, qui faisait parti de cette expedition, « en tirer trois mille imperiaux, les joindres a ses troupes, et tenter avec eux le secours de briscah… mais ce fit cette entreprise qui preâra un nouveau chemin a sa derniere ruine.. »
les suedois n'attendirent pas les troupes lorraines dans leurs lignes: elles allerent au devant d'elles j'usqu'a la ville de phaffenhofen, a deux lieues de haguenau.le petit corps lorrain que commandait m de Gatinois et de Florainville soutint d'abord cette rencontre avec vigueur. malgre le desavantage du nombre et de la position, la cavalerie du duc fit des prodiges de valeur. les mousquetaires de sa garde, conduits par le sieur de Richarmenil, de la maison de Ludres, chargerent avec tant de resolution, qu'ils mirent le camp ennemi en desordre ; mais prives du commandement de leur vaillant chef, qu’un coup de mousquet dans les reins avait mis hors de combat, ils s’emporterent a la poursuite des fuyards, entrainant a leur suite le reste de la noblesse lorraine, et criant toujours bataille gagnee. Pendant ce temps, l’infanterie, nouvellement levee, et qui avait ete fort maltraite par le canon des suedois, au lieu de faire ferme, prit le temps que la cavalerie s’eloignait d’elle pour s’enfuir, et ses officiers, quelques efforts qu’ils fissent, ne purent la ramener au combat. « pour comble de malheur, » ajoute le comte de beauvau, « trois cent cavaliers allemand, amenes par le cmte de hanau, se jeterent sur le bagage de leurs allies lorrain, afin de s’eviter la peine d’aller chercher celui des ennemis. » alors le colonel de rantzau, sergent de bataille suedois, auquel sa valeur acquit de puis le baton de marechal de France, s’etant d’une hauteur voisine, apercu de toute cette grande confusion, ralia une partie de son monde, reprit non-seulement ses canons, mais ceux que l’infanterie lorraine avait abandonnes, et accueillit par de vives decharges d’artillerie la cavalerie lorraine, qui regagnait le champ de bataille avec la negligence trop ordinaire a des troupes qui s’imaginent avoir remporte une complete victoire. Ce fut alors le tour de la cavalerie lorraine, depourvue de canon et lachee par son infanterie, d’eprouver la terreur qu’elle avait tout a l’heure inspiree aux suedois. On dit qu’au debut de l’action, le duc de birkenfeld lui-meme avait pour se sauver passe trois riviers a la nage. A la fin de cette meme journee, les cavaliers lorrains, saisis d’une semblable panique, s’enfuirent jusque sous les murs des places fortes voisines.
(Memoires de beauvau)
l'ete 1863 furt marque par la bataille de pfaffenhofen gagnee non sans peine, par les suedois ( troupes de l'union de heilbronn bernard de weimard a la tete de l'armee et le suedois gustave horn) sur les imperiaux et les lorrains, le dernier juillet.
voici un petit compte rendu de la bataille.
Charles avit tout a coup pris le parti d’envoyer sa petite armee contre les suedois pour leur faire lever le siege de haguenau « il esperait » dit le marquis de beauvau, qui faisait parti de cette expedition, « en tirer trois mille imperiaux, les joindres a ses troupes, et tenter avec eux le secours de briscah… mais ce fit cette entreprise qui preâra un nouveau chemin a sa derniere ruine.. »
les suedois n'attendirent pas les troupes lorraines dans leurs lignes: elles allerent au devant d'elles j'usqu'a la ville de phaffenhofen, a deux lieues de haguenau.le petit corps lorrain que commandait m de Gatinois et de Florainville soutint d'abord cette rencontre avec vigueur. malgre le desavantage du nombre et de la position, la cavalerie du duc fit des prodiges de valeur. les mousquetaires de sa garde, conduits par le sieur de Richarmenil, de la maison de Ludres, chargerent avec tant de resolution, qu'ils mirent le camp ennemi en desordre ; mais prives du commandement de leur vaillant chef, qu’un coup de mousquet dans les reins avait mis hors de combat, ils s’emporterent a la poursuite des fuyards, entrainant a leur suite le reste de la noblesse lorraine, et criant toujours bataille gagnee. Pendant ce temps, l’infanterie, nouvellement levee, et qui avait ete fort maltraite par le canon des suedois, au lieu de faire ferme, prit le temps que la cavalerie s’eloignait d’elle pour s’enfuir, et ses officiers, quelques efforts qu’ils fissent, ne purent la ramener au combat. « pour comble de malheur, » ajoute le comte de beauvau, « trois cent cavaliers allemand, amenes par le cmte de hanau, se jeterent sur le bagage de leurs allies lorrain, afin de s’eviter la peine d’aller chercher celui des ennemis. » alors le colonel de rantzau, sergent de bataille suedois, auquel sa valeur acquit de puis le baton de marechal de France, s’etant d’une hauteur voisine, apercu de toute cette grande confusion, ralia une partie de son monde, reprit non-seulement ses canons, mais ceux que l’infanterie lorraine avait abandonnes, et accueillit par de vives decharges d’artillerie la cavalerie lorraine, qui regagnait le champ de bataille avec la negligence trop ordinaire a des troupes qui s’imaginent avoir remporte une complete victoire. Ce fut alors le tour de la cavalerie lorraine, depourvue de canon et lachee par son infanterie, d’eprouver la terreur qu’elle avait tout a l’heure inspiree aux suedois. On dit qu’au debut de l’action, le duc de birkenfeld lui-meme avait pour se sauver passe trois riviers a la nage. A la fin de cette meme journee, les cavaliers lorrains, saisis d’une semblable panique, s’enfuirent jusque sous les murs des places fortes voisines.
(Memoires de beauvau)
l'ete 1863 furt marque par la bataille de pfaffenhofen gagnee non sans peine, par les suedois ( troupes de l'union de heilbronn bernard de weimard a la tete de l'armee et le suedois gustave horn) sur les imperiaux et les lorrains, le dernier juillet.
Testis unus, testis nullus.
Frisch gewagt ist halb gewonnen.
Frisch gewagt ist halb gewonnen.