Rencontre franco allié vs Austro prussiens en 1807

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Luc
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Rencontre franco allié vs Austro prussiens en 1807

Message par Luc » Dim Nov 09, 2008 6:51 pm

Nous nous sommes retrouvés samedi dernier à Bruz pour jouer une partie de Volley and Bayonets avec nos camarades des Hussards d’Isengard.
Sur les 7 joueurs présents, 2 avaient un peu de pratique du jeu, 3 avaient joué à VnB qu’une ou deux fois max et les deux derniers découvraient la règle.
Voici le rapport du feldmarshall Von Luck aux Empereurs de Prusse et d’Autriche après la bataille.
[Mode subjectif on]
Messires,
Nos armées conjointes ont fait marche jusque la rivière Bruz.
Nous y avons trouvé un fort parti de franco-bavaro-polonais de plus de 40 000 hommes incluant une forte cavalerie et de l’artillerie en nombre.
Après quelques reconnaissances nous avons découvert qu’il s’agit de l’armée du duc de Bannalec qui avait sous ses ordres les forces bavaroises de Von Brunhau et les troupes du général Loudia.
Les forces du nabot avaient placé leurs troupes en proximité de la rivière qui traversait le champ de bataille selon un axe sud-ouest / nord-est. Les polonais ainsi que les français assuraient un rideau défensif derrière les ponts et le cours d’eau (franchissable).
De son côté le corps bavarois s’est placé sur une ligne ouest-est avec pour intention d’attaquer ce qu’ils pensaient être notre aile la plus faible (avec pour objectif de prendre la ville, puis la colline et de repousser les forces autrichienne qui arrivaient par le sud).
De notre côté nous avions décidé de faire entrer au sud les forces autrichiennes du général Bhrhunaw. Celles-ci étaient constituées d’une forte infanterie, de grenz et jagers et de cavalerie légère, soutenue par plusieurs pièces. De leur côté les forces prussiennes combinées des deux généraux Phaskhal et Frankyz devaient opérer un vaste mouvement à partir du sud est. Les forces prussiennes avaient pour objectif de fixer les franco alliés pendant que la force autrichienne s’assurerait la prise de la ville et de la colline situées au sud ouest.
Malheureusement pour nous les troupes ennemies forcèrent l’allure et s’assurèrent le contrôle de la ville et se positionnèrent rapidement le long de la rivière. Les armées de l’usurpateur prirent alors l’initiative et le général lança à l’assaut le corps bavarois contre les autrichiens.
De rudes combats, longtemps incertains, se déroulèrent sur cette colline sur laquelle ils parvinrent plusieurs fois à prendre pieds mais nos vaillantes troupes les repoussèrent plusieurs à chaque fois, notamment grâce à l’activation de la garde prussienne (qui fût cependant régulièrement malmenée…) mais surtout de la batterie lourde et des cuirassiers autrichiens qui arrivèrent à point pour sauver la situation et permettre à nos troupes de reprendre l’initiative. Bhrhunaw fît alors avancer ses chasseurs et sa cavalerie qui bousculèrent à plusieurs reprises les bavarois qui avaient jusqu’alors assuré quasiment seuls l’effort de l’offensive française. Ils arrivèrent aux portes de la ville et harcelèrent les occupants jusqu’à les éliminer.
Voyant que ses efforts n’apportaient pas les résultats espérés le Duc de Bannalec fit passer la rivière à son corps de cavalerie dans l’espoir de réaliser une prise de flanc. Mais le général du corps prussien prit lui-même la tête de la cavalerie qui partit à la rencontre des franco-polnais qu’ils repoussèrent, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi. Le Duc fit alors passer la rivière à l’ensemble des franco polonais afin de repousser les prussiens et tenta une dernière charge avec le reste du corps bavarois renforcé de troupes françaises, mais les deux tentatives furent des échecs, notamment grâce à la belle tenue des troupes prussiennes (sauf la Garde qui fût une nouvelle fois malmenée) à l’est et autrichienne au sud.
A la merci d’une charge dévastatrice les français acceptèrent la reddition honorable que nous leur offrions. Les forces du nain corse étaient battues et nos armées purent occuper le secteur pour se réorganiser.

[Mode subjectif off]
La partie fût vraiment serrée et manqua de basculer rapidement en faveur du camp français.
Le fait de répartir les rôles était plutôt drôle. Excellente ambiance et comme toujours un très bon accueil à Bruz.
Nouvelle partie à noël avec Austerlitz.


Le corps bavarois s'est rangé en ordre de bataille près à repousser les autrichiens
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Von Brunhau explique aux alliés de quelle brillante manière il va mener son assaut + vue d'ensemble du champ de bataille
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La lente (mais sûre :wink:) avance prussienne
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Les autrichiens en position sur "Hamburger Hill"
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Prussiens et Franco Polonais se font face
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1ère offensive Bavaroise
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Bhrhunaw et Von Lück circonspects en début de bataille quant à leurs chances de succès
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Les Bavarois ont été repoussés mais reforment la ligne, à gauche la cavalerie autrichienne et les chasseurs ont repoussé les cavaliers et légers bavarois et s'approchent de la ville
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Les français ont traversé la rivière. En bas les restes du corps de cavalerie qui a tenté le contournement.
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Ultime tentative franco bavaroise
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Dernière édition par Luc le Dim Nov 09, 2008 6:53 pm, édité 1 fois.

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Message par CUSTODES » Dim Nov 09, 2008 6:53 pm

Magnifique ! Belle table et effet de masse, y'a pas à ch... le Nappo, c'est bô :D
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Et,
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Message par Luc » Dim Nov 09, 2008 7:08 pm

C'est clair. En plus en 15mm le soclage VnB a un rendu assez sympa.

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le samouraï fou
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Message par le samouraï fou » Mar Nov 11, 2008 11:07 am

Très très sympa !!!! L'effet masse est toujours aussi flippant :D !

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Message par Luc » Mar Nov 11, 2008 1:43 pm

Surtout quand on joue de la troupe en ordre linéaire face à de la troupe en masse! :mrgreen:
C'est d'ailleurs assez déstabilisant car une masse peut être moins nombreuse que son adversaire en ligne. Ce qui n'apparait pas visuellement.

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tizizus
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Message par tizizus » Mar Nov 11, 2008 3:06 pm

Salut

Une plaquette de VB représente quoi? Un régiment, une brigade?

On met combien de figos dessus?

Pluche

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Message par Luc » Mar Nov 11, 2008 3:19 pm

'Lut!
Une plaquette représente d'un à plusieurs régiments. Il me semble que le terme de brigade était plutôt propre aux alliés.
Ce qui compte c'est le nombre de points de force (1PF = 500H).
Nous avons convenu entre nous qu'un socle de masse comprenait entre 16 et 24 piétons, 8/10 cavaliers. Le tout divisé par deux si l'organisation est pré-révolutionnaire.
La seule info donnée par les règles est la taille des socles. Je crois me souvenir qu'au début les auteurs jouaient avec des figs 54mm collées sur les socles.
Voilà succinctement si tu as d'autres questions n'hésite pas! :D :wink:

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Message par tizizus » Mar Nov 11, 2008 10:28 pm

oki merci

Pluche

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Message par Euthanasor » Mer Nov 12, 2008 1:27 pm

La même, du point de vue français.
Le déploiement initial. Le corps de la réserve austro-prussienne n'est pas encore entré sur le champ de bataille. Il renforcera promptement le corps autrichien de l'aile gauche, dont il apparaît, au premier coup d'oeil, qu'il va être malmené.

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Le saillant autrichien, sur la colline, (une division de grenadier, tout de même) avant l'assaut furieux des bavarois.
Derrière la première ligne française, la cavalerie reste à distance, prête à exploiter toute défaillance de l'ennemi.

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Petite action de cavalerie sur le flanc gauche français, une brigade de dragons traversant en tout hâte le pont, repousse un détachement de cavalerie prussienne. Il ne pourra pas exploiter sa percée et retournera d'où il vient, harcelé par le tir des Jägers prussiens.

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Au centre, la bataille fait rage. Les Jägers de la garde prussienne ne peuvent esquiver une charge de l'infanterie bavaroise en face du pont. Ces mêmes bavarois se font, à leur tour, charger par la cavalerie légère.
Derrière, 3 brigades de cuirassiers autrichiens entrent en ligne de bataille.
La réserve de la garde prussienne, solidement soutenue par une grande batterie, attend son heure.
A l'extrême droite, les bavarois piétinent et commencent à s'épuiser.

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L'action reprend à l'extrême gauche, une division polonaise tente le franchissement de la rivière sous couvert du bois. Désorganisée par ce passage un peu difficile, elle se remet en ordre de bataille, prête à accueillir la totalité de la cavalerie, ralliée par le général, commandant le corps lui-même , qui converge vers elle.
Le choc est bref et sans appel, les lanciers sont balayés, la batterie emportée.
Les dragons rescapés, repassent la rivière, incapables de poursuivre l'effort (= division fatiguée)

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Au centre, la situation s'aggrave aussi. Battues par les canons, les brigades bavaroises subissent maintenant les coups de butoir de la cavalerie lourde autrichienne qui jaillit sur leur flanc.
A droite, si elle reste continue, la ligne bavaroise s'étiole. Certaines troupes sont déjà hésitantes, le corps menace de fatiguer.
Le harcèlement perpétuel par les grenzer porte ses fruits, les Ulhans autrichiens massacrent systématiquement les tirailleurs français qui cherchent à les contrer.

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N'ayant plus un seul polonais ni bavarois à sacrifier, Nabot-Léon lance alors ses français à l'assaut des Prussiens. Le moment est on ne peut mieux choisi, le général de l'aile droite ennemie est toujours avec sa cavalerie réunifiée, loin, plus à gauche!
Les brigades, déjà éprouvées par l'artillerie, se lancent à l'assaut et traversent la rivière. Malgré la présence de l'Empereur, la désorganisation est complète!
Ceux qui ne sont pas hachés par la mitraille, sont repoussés à la baïonnette. Deux brigades prussiennes reculent pourtant, mais la bataille est perdue. Le corps est épuisé, il ne pourrait pas poursuivre quand bien même on lui en laisserait l'opportunité.
Nabot-Léon quitte le champ de bataille en se disant que, ailleurs, il lui reste encore des Suisses, des Saxons et des Italiens qui pourraient lui permettre de continuer à jouer.

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Voilà, une bien longue partie, où j'ai passé le plus clair de mon temps à expliquer les règles plutôt que de me soucier de ce qui se passait sur table. J'espère que nos nouveaux partenaires en auront tiré plaisir et enseignement.
J'avais composé les 8 corps présents grâce au système de budget fourni dans les règles (système que vous pouvez télécharger sur mon blog, je vais en fournir la version anglaise aux concepteurs du jeu).
Nous ne maîtrisions que la v1 des règles (nous avons maintenant la v2).
Les alliés étaient fortement favorisés par un renforcement des règles en faveur de la formation linéaire alors que les pro-français n'ont pas pu utiliser "le soutien de tirailleur" apparu dans les règles qui aurait pu servir à toute l'infanterie.

Je pense faire un prochain article détaillé, sur les différences entre la v1 et la v2.
"Pour le meilleur et pour l'Empire"

http://euthanasor-wargamesetmodelisme.blogspot.com/

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