Thann 2
Modérateur : Staff Forum
Re: Thann 2
À l'est les combats s'engagent.
Sur le Hausenerberg, ça va mal... un deuxième bataillon doit se replier rapidement!
Les premiers éléments de la brigade Grandeau arrivent.
À Roith, il n'y a pas eu du tout de Camérone!
Au premier contact, mes semi-réguliers du 1eLAC se sont rendus!!!
Les lâches! Qu'ils retournent à leurs études! Des étudiants...
Les tirailleurs français tentent de freiner la mise en place de ma brigade A. Liechtenstein.
Le 23eIR se déploie.
L'artillerie divisionnaire arrive.
Être et durer!
Re: Thann 2
Le 72e de ligne est en forme!
Il prend d'assaut la crête boisée du Emeramholz.
Dans les bois derrière le Buchberg, j'ai décidé de construire des gabions.
Mes sapeurs aidés par les pionniers sont à la tâche!
Fin de construction: le 21ème tour.
Ma réserve d'artillerie se met en place pour protéger le chemin de repli... on ne sait jamais...
La brigade Bieber fait son apparition.
Ma brigade A. Liechtenstein s'installe sur sa base de départ pour ensuite reprendre à la baïonnette le Buchberg.
La lutte entre tirailleurs est vive!
La division Friant monte vers le front.
Mon Davout n'a pas hésité à engager le GD Saint-Hilaire dans un combat au corps à corps.
Mal lui en a pris! Celui-ci est contusionné et il perd 1 point de moral sur les 2 du départ.
Je ne pense plus le revoir au contact pour toute la bataille.
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Re: Thann 2
L'ennemi a pris le Hausenerberg partie est!
Ce n'était pas prévu dans mes plans.
Mes troupes retraitent en bon ordre.
Vue côté français.
La tête de colonne de la brigade Barbanègre.
Le maréchal Davout se pavane sur la crête du Hausenerberg!
Ma brigade A. Liechtenstein se reforme doucement sous la protection de nombreux tirailleurs.
C'est indéniable, le français a pris l'intégralité du Hausenerberg.
Je vais bientôt lancer ma "remontada"! (flèche rouge)
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Re: Thann 2
Je disposais des noms des aides de camp du général de division Friant au 1er juillet 1809.
Dans mon esprit, ils devaient être les mêmes pour Thann... et bien, pas tout à fait!
Au 19 avril 1809, le GD Friant possédait 3 aides de camp:
- Le Chef de Bataillon Henry Charles Eugène Gallevier, dit Esparron.
- Le Chef de Bataillon Hotte (je dois encore faire une petite étude sur cet officier).
- Le Sous-Lieutenant Jean François Friant, fils du général (on imagine le piston... ).
Exit le Capitaine Charles Théodore Gobert, qui à l'époque n'était que lieutenant et qui deviendra aide de camp à partir du 8 juin 1809 soit 2 mois après Thann!
Passionnant ces aides de camp!
Dans mon esprit, ils devaient être les mêmes pour Thann... et bien, pas tout à fait!
Au 19 avril 1809, le GD Friant possédait 3 aides de camp:
- Le Chef de Bataillon Henry Charles Eugène Gallevier, dit Esparron.
- Le Chef de Bataillon Hotte (je dois encore faire une petite étude sur cet officier).
- Le Sous-Lieutenant Jean François Friant, fils du général (on imagine le piston... ).
Exit le Capitaine Charles Théodore Gobert, qui à l'époque n'était que lieutenant et qui deviendra aide de camp à partir du 8 juin 1809 soit 2 mois après Thann!
Passionnant ces aides de camp!
Dernière édition par Bernard le Ven Août 20, 2021 10:19 am, édité 2 fois.
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Re: Thann 2
Réglementairement, les généraux de division disposaient de trois aides de camp: un officier supérieur (chef de bataillon ou chef d'escadron) et deux officiers subalternes (lieutenants ou capitaines *).
Les tableaux d"effectifs attestent que la règle est globalement respectée même si l'on relève quelques entorses au règlement. Ils permettent de suivre la carrières de ces officiers prometteurs et de connaître leurs nouvelles affectations au sortir de l'état-major. Ils confirment enfin l'origine de certains d'entre eux, distingués tantôt par leur seul mérite tel le lieutenant Courrèges tantôt par leur naissance tel Friant, sous-lieutenant du 9 avril 1809, passé chef de bataillon à la Garde Impériale avant la fin de l'année 1810.
* les sous-lieutenants étaient théoriquement exclus du service d'état-major ainsi que du service d'aide de camp par les dispositions du règlement de l'an IX.
Les tableaux d"effectifs attestent que la règle est globalement respectée même si l'on relève quelques entorses au règlement. Ils permettent de suivre la carrières de ces officiers prometteurs et de connaître leurs nouvelles affectations au sortir de l'état-major. Ils confirment enfin l'origine de certains d'entre eux, distingués tantôt par leur seul mérite tel le lieutenant Courrèges tantôt par leur naissance tel Friant, sous-lieutenant du 9 avril 1809, passé chef de bataillon à la Garde Impériale avant la fin de l'année 1810.
* les sous-lieutenants étaient théoriquement exclus du service d'état-major ainsi que du service d'aide de camp par les dispositions du règlement de l'an IX.
Re: Thann 2
Les documents ne disent pas tout à fait ça!
Jean-François Friant membre de la famille Friant né le 12 mars 1790 à Paris et mort à Seraincourt le 15 février 1867.
Il sert dès 1807 comme sous-lieutenant au 4e régiment de dragons. Lieutenant en 1810, il devient capitaine en 1812 et chef d'escadron en 1813.
N'empêche que!
Sous-lieutenant à 17 ans, chef d'escadron à 23 ans....
Merci P'pa!
Une autre époque...
Jean-François Friant membre de la famille Friant né le 12 mars 1790 à Paris et mort à Seraincourt le 15 février 1867.
Il sert dès 1807 comme sous-lieutenant au 4e régiment de dragons. Lieutenant en 1810, il devient capitaine en 1812 et chef d'escadron en 1813.
N'empêche que!
Sous-lieutenant à 17 ans, chef d'escadron à 23 ans....
Merci P'pa!
Une autre époque...
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Re: Thann 2
Je me suis trompé, le deuxième aide de camp du GD Friant ne s'appelait pas Hotte, mais Holtz!
Un marin!
Dans ma bataille mes généraux de division comme Friant ne possèdent pas 3 mais 2 aides de camp aussi ...
Le Chef de bataillon Charles Holtz restera dans les cartons!
Un marin!
Dans ma bataille mes généraux de division comme Friant ne possèdent pas 3 mais 2 aides de camp aussi ...
Le Chef de bataillon Charles Holtz restera dans les cartons!
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Re: Thann 2
Je m'interroge sur ce nom: Henry Charles Eugène Gallevier, dit Esparron.
C'est quoi cette "particule": "dit Esparron"?
Un titre de noblesse? autre? ???
Quelqu'un a une idée?
C'est quoi cette "particule": "dit Esparron"?
Un titre de noblesse? autre? ???
Quelqu'un a une idée?
Être et durer!
- gboue
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Re: Thann 2
Bonsoir Bernard
C'est peut être simplement pour le distinguer d'un homonyme , un peu comme le célébre général de cavalerie légère Fournier , qui fit ajouter à son nom Sarlovèze en 1819, puisque né à Sarlat. Esparron est une commune du Var, une vérification de son lieu de naissance pourrait valider ou invalider cette supposition.
GBoue
C'est peut être simplement pour le distinguer d'un homonyme , un peu comme le célébre général de cavalerie légère Fournier , qui fit ajouter à son nom Sarlovèze en 1819, puisque né à Sarlat. Esparron est une commune du Var, une vérification de son lieu de naissance pourrait valider ou invalider cette supposition.
GBoue
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Re: Thann 2
En septembre de l'an dernier, j’émettais la même hypothèse
viewtopic.php?f=37&t=15885&p=120445&hil ... on#p120445
Pour aller dans le sens de Gboue j'ajoute que d'autres figures célèbres de l'Empire ont ainsi modifié leur patronyme tel le général Perrin qui préféra passé à la postérité sous son prénom "Victor". Le plus connu restant sans doute Michel Louis Etienne Regaud; académicien, conseiller d'état, procureur général près la Haute Cour Impériale, Ministre et Comte d'Empire, obtint d'être appelé Regnault de Saint-Jean-d'Angély. Il était natif de Saint-Fargeau mais après avoir rédigé les cahiers de dolénces, il avait siégé sous la révolution comme député du Tiers Etat représentant la sénéchaussée de Saint-Jean d’Angély
viewtopic.php?f=37&t=15885&p=120445&hil ... on#p120445
Pour aller dans le sens de Gboue j'ajoute que d'autres figures célèbres de l'Empire ont ainsi modifié leur patronyme tel le général Perrin qui préféra passé à la postérité sous son prénom "Victor". Le plus connu restant sans doute Michel Louis Etienne Regaud; académicien, conseiller d'état, procureur général près la Haute Cour Impériale, Ministre et Comte d'Empire, obtint d'être appelé Regnault de Saint-Jean-d'Angély. Il était natif de Saint-Fargeau mais après avoir rédigé les cahiers de dolénces, il avait siégé sous la révolution comme député du Tiers Etat représentant la sénéchaussée de Saint-Jean d’Angély
Re: Thann 2
Effectivement, peut-être ne voulait-il pas être confondu avec:
GALLEVIER de MIERRY Pierre Henry Charles Eugène, né le 21 juin 1781 à Villaines-la-Juhel (Mayenne).
Qui a priori est d'une famille plus connue.
GALLEVIER de MIERRY Pierre Henry Charles Eugène, né le 21 juin 1781 à Villaines-la-Juhel (Mayenne).
Qui a priori est d'une famille plus connue.
Être et durer!
Re: Thann 2
Mes différents interlocuteurs penchent vers le fait que:
Henry Charles Eugène Gallevier, dit Esparron et
Pierre Henry Charles Eugène GALLEVIER de MIERRY
sont une et une seule même personne.
J'ai aussi d'autres possibilités d'explications plausibles de "dit Esparron", je cite:
"Concernant le "dit Esparron" : deux possibilités, soit c'est son surnom dans l'armée (surnom donné à son arrivée ou en cours de service) soit c'était le nom du soldat qu'il a "remplacé" à son entrée en service (assez fréquent dans les registres matricules au cours des guerres de la Révolution, de moins en moins fréquent sous l'Empire).
Une troisième possibilité existe mais pas dans son cas : fait partie de son nom de famille (relativement fréquent dans les départements des Savoie et des Alpes)."
Réflexion personnelle: Si les deux personnages sont bien les mêmes:
Esparron ne mentionne pas son premier prénom "Pierre" dans le document sur les aides de camp de Friant.
J'ai remarqué que le premier prénom de son père est "Pierre".
J'en conclus que cela correspond bien, on ne devait jamais l'appeler "Pierre" pour ne pas confondre avec son père!
Moi j'aime beaucoup ces recherches collégiales futiles!
Henry Charles Eugène Gallevier, dit Esparron et
Pierre Henry Charles Eugène GALLEVIER de MIERRY
sont une et une seule même personne.
J'ai aussi d'autres possibilités d'explications plausibles de "dit Esparron", je cite:
"Concernant le "dit Esparron" : deux possibilités, soit c'est son surnom dans l'armée (surnom donné à son arrivée ou en cours de service) soit c'était le nom du soldat qu'il a "remplacé" à son entrée en service (assez fréquent dans les registres matricules au cours des guerres de la Révolution, de moins en moins fréquent sous l'Empire).
Une troisième possibilité existe mais pas dans son cas : fait partie de son nom de famille (relativement fréquent dans les départements des Savoie et des Alpes)."
Réflexion personnelle: Si les deux personnages sont bien les mêmes:
Esparron ne mentionne pas son premier prénom "Pierre" dans le document sur les aides de camp de Friant.
J'ai remarqué que le premier prénom de son père est "Pierre".
J'en conclus que cela correspond bien, on ne devait jamais l'appeler "Pierre" pour ne pas confondre avec son père!
Moi j'aime beaucoup ces recherches collégiales futiles!
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Re: Thann 2
VICTOIRE!
Suite au décès de son premier mari Pierre François Marie GALLEVIER DE MIERRY en 1783, la mère (Henriette Eugénie SOEFVE) de notre officier s'est remariée en 1790 avec un nommé Guillaume ESPARRON!
D'où le nom : Pierre Henry Charles Eugène GALLEVIER de MIERRY dit ESPARRON.
Voilà, c'est la vraie explication à laquelle personne n'avait pensé!
Suite au décès de son premier mari Pierre François Marie GALLEVIER DE MIERRY en 1783, la mère (Henriette Eugénie SOEFVE) de notre officier s'est remariée en 1790 avec un nommé Guillaume ESPARRON!
D'où le nom : Pierre Henry Charles Eugène GALLEVIER de MIERRY dit ESPARRON.
Voilà, c'est la vraie explication à laquelle personne n'avait pensé!
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