Vostre Majesté.
Eut égard à vostre état de santé (Roustand m'a confirmé que vous aviez le cul comme un dalhia ! Faudrait un peu moins Vostre Grâce, vous empiffrer de venaisons épicées, si vous avez l'étendard en berne, faites comme tout le monde, essayez le Viagra !) je me suis pemis de pousser une petite reco matinale à Vostre Place, vers les lignes à cet empaffé de Wellington.
La plaine, boueuse comme un calcif de recrue lors de sa première charge sous l'brutal, a vu pousser du homard encore plus que Vostre Impérial Fondement d'hémorroïdes, et là Vostre Majesté, on tape dans l'ton sur ton !
Ca pas z'été de la soie Mon Empereur, j'ai pris du plomb calibré dans les meules à chaque fois que j'leur ai présenté l'derche, 'heureusement qu'le rosbif ça tire comme une pochasse ! Aux aurores ces blaireaux sont blindés comme Vostre serviteur un soir de noces et banquets !
Y m'ont même coursé avec une unité de grosse cavalerie, que j'ai dû en tarter un p'tite douzaine histoire de leur monter qu'y faut pas jouer avec l'homme quand chuis d'mauvais poil.
Ah ouais, se méfier aussi de ceusses qui sont attifés comme des grognasses avec une jupette et un galure plein d'plumes, ils m'ont l'air finalement d'encaisser les bour'pifs mieux qu'les z'autres tafiolles, et 'achement plus teigneux en plus. Si j'peux permettre Vostre Masjesté, d'vous demander de me les laisser à moâ, vous savez bien que j'aime quand ça croustille sous la pogne que je balance des mornifles, mon péché mignon...
Bon, Mon Empereur, je vous laisse juger sur pièce, mais vu la tronche du berzingue, si on se jette sur cézigues vent du cul dans la plaine, genre pet sur une toile cirée, à mon humble avis, on va prendre cher !
Vostre dévoué.
Maréchal des Logis Chef Thébault-Monphys










A suivre...