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Les Perry sortiront bientot, et enfin!, de la cavalerie autrichienne en grappe plastique (german cavalry)

Attention cependant sur les "surprises" concernant le contenu des nouvelles boîtes d'infanterie française : tout le monde ne joue pas à des règles imposant de représenter précisément x grenadier x voltigeurs et x fusiliers. Beaucoup de règles ont des niveaux d'abstractions qui ne le nécessite pas du tout. Pour ma part vu la qualité de la boîte je ne me poserai aucune question et j'achèterai les yeux fermés, Perry restant à mon sens toujours le leader incontesté dans la figurine plastique 28mm de qualité. Il suffit d'aller voir d'ailleurs les futurs lanciers rouges que prépare Victrix pour s'en rendre compte, puisqu'ils sont affublés ni plus ni moins que d'une baionnette dans son fourreau

Effectivement, j'ai vu!
https://www.facebook.com/victrixlimited ... =3&theater

Mais mis á part la baionette qui doit pouvoir facilement s'enlever d'un coup de cutter, les poses sont vraiment sympas et dynamiques
https://www.facebook.com/victrixlimited ... =3&theater

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lanciers_ ... ,_1812.jpg

Je crois pas qu'il faille s'ennuyer à enlever le fourreau de la baïonnette, si on en croit l'illustration.

A la page 763 du tome II de la Garde impériale de Michel Pétard paru aux Editions Quatuor figure un dessin représentant les équipements des lanciers rouges. Parmi ceux-ci figure un ceinturon à bande réglable auquel sont suspendues deux bélières et un porte fourreau de baïonnette. Dans la légende qui l'accompagne, il est précisé que celui-ci fut ajouté fin 1811.

Va donc pour la baionette en équipement de campagne aprés 1811, trés pratique pour effrayer l'ennemi au bout du canon d'une carabine, surtout quand on est déjá muni d'une lance

Vous n'avez pas tort de vous étonner !
Chez les lanciers les soldats du premier rang sont munis d'une lance et d'un sabre, ceux du deuxième rang d'un sabre et d'un mousqueton, donc, pourquoi pas une baïonnette au bout du mousqueton pour un éventuel combat à pied ?
À moins que les lanciers rouges montent la garde autour de l'Empereur comme les chasseurs à cheval de la Garde Impériale !

J'incline en faveur de la seconde proposition. Le service d'escorte de l'empereur, lorsqu'il se fait à pied, requiert des escadrons de service, que la baïonnette soit fixée au bout du mousqueton.

Sait-on si des lanciers hollandais ont été dévolus au service d'esrcorte de l'Empereur?

Bonjour,

Les lanciers polonais et hollandais comme toute unité montée de la garde ont dû à un moment ou à un autre fournir un escadron de service.
Donc la probabilité du service de piquet à pied avec mousqueton et baionettes, au plus près de l'Empereur, est plus que probable. Quant à donner le jour précis du service, il faudrait se pencher dans les archives au SHD et le journal de marche ou les livres de comptes de la masse régimentaire.

GBoue

Merci pour ta réponse

André Jouineau fait figurer ces équipements dans le tome 3 sur les troupes à cheval de la Garde (page 20 et 24) Histoire et collections

Merci pour toutes ces pistes de recherches

La question posée par « avatar de l'utilisateur » est intéressante en ce qu'elle permet de distinguer entre le piquet d'escorte composé d'un officier et d'une vingtaine de chasseurs à cheval de la garde et les escadrons de service. Seul le piquet d'escorte, lorsqu'il mettait pied à terre, fixait la baïonnette au mousqueton.
Quant au escadrons de service, limités à 1 seul escadron avant 1812, ils seront portés à 4 et composés de 2 escadrons de cavalerie lourde (grenadiers et dragons) et deux escadrons de cavalerie légère (chasseurs et lanciers). Par ailleurs et contrairement à ce que je pensais, les escadrons de service se trouvant 500 pas en arrière de l'Empereur demeuraient à cheval de sorte qu'il n'employaient ni leurs mousqueton ni sa baïonnette.
En revanche le régiment de lanciers rouges, dés lors qu'il revêtit son nouvel uniforme en 1811, fut bien doté, à l'instar du régiment de chevau-légers polonais, de la baïonnette et de son fourreau. Il apparaît toutefois que sur nombre de gravures, celui-ci n'apparaît pas.

Le grand quartier général de Patrice Courcelle aux éditions Quatuor. (page105)

Interessant mais ce n'est pas ce que semble dire Alain Pigeard dans ses nombreuses publications.

GBoue