
Encore une règle exumée des limbes, me direz vous ! Vous auriez tort, cette règle napoléonienne qu'il met à notre disposition est toujours aussi novatrice malgré ses 40 ans. Elle repose sur l'union de 3 concepts.
Concept 1 : La simultanéité encadrée
Avant chaque tour, les joueurs vont placer des ordres sous leurs unités qui vont définir la direction et l’action de chacune. Ces ordres serviront de référence lors de chaque étape de la phase de mouvement.
Sachant qu’une unité de cavalerie va plus vite et plus loin qu’unité d’infanterie, que cette dernière va plus vite et plus loin en colonne qu’en ligne, et que pour toutes il en est de même en charge qu’en mouvement normal, il suffit de maîtriser ces éléments pour arriver à un jeu en simultané. Le damier d’hexagones va permettre de définir à la fois la distance maximale pour chaque unité et la vitesse au travers d’une organisation des mouvements respectifs des unités.
Grâce aux ordres et à la combinaison des déplacements, nous obtenons des mouvements simultanés et sans ambiguïté.
Concept 2 : Le moral instantané
Une unité de la Garde au moral exceptionnel ne tire ni ne combat comme une unité de milice… mais pour les deux au fur et à mesure que les hommes tombent (et les vieux moustachus meurent aussi bien que les jeunes recrues) la puissance décroît. C’est sur ce constat qu’est construit ce point.
Chaque unité va posséder un facteur moral initial lié à son vécu (depuis la Vieille Garde française aux levées de paysans sans armes). Les pertes vont ensuite le faire diminuer sans espoir de retour tout au long de la bataille. Ce facteur dégradé (ou pas) servira de référence à l’efficacité des tirs et la pugnacité au combat. Ce même facteur dégradé pourra subir une nouvelle dégradation, ponctuelle cette fois, en réaction des éléments de la bataille pouvant conduire la troupe du trop-plein d’enthousiasme jusqu’à la déroute suivant les cas.
C’est sur ces variations durables ou ponctuelles du moral de l’unité que l’on va gérer ses tirs, ses combats et ses réactions.
Concept 3 : L’hexagone facilitateur
En tant que tracé physique, il supprime tout souci de pouièmes d’angle ou de distance, souvent cause de discussions sans fin, voire de tensions. En tant que surface, il permet de jouer des unités, quel que soit leur soclage original sans qu’il soit besoin d’y retoucher.
Voilà, il ne vous reste plus qu’à vous y essayer après l'avoir lue sur le site qui lui est consacré !


https://reglebouteselle.wordpress.com/
Bon jeu,
Marc
