Si on se fie à l'ouvrage très analytique de Naztfiger (Imperial bayonnets) qui détaille les formations, manoeuvres et efficacités des différentes troupes surr tout l'Empire (par Nations siouplait)...autour de 1808 selon les ordonnances on voit que :
Le bataillon français en ligne occupe un front de 144mètres, les anglais 192 mètres.
Le régiment de cavalerie (sur la base de chevaux de taille moyenne = Dragons) occupe 280m. (4 escadrons en ligne offrant chacun un front de 63m, 10 mètres d'intervalle entre chaque environ)
Ces chiffres sont théoriques et à plein effectif. La base Française de l'infanterie là est sur une ligne à 3 rangs ceci évoluant aussi.
Pour avoir échangé avec Sergio son auteur, certaines choses paraissant "non historiques" au départ sont délibérément choisies pour le gameplay. Sa réponse aussi fut de me dire que le jeu appartenait en définitive aux joueurs et que les adaptations (House rules) étaient toujours libres dès lors que testées et ne détruisant pas son équilibre.
Ce jeu a pas mal été joué lors de conventions en Italie semble-t-il, avant de sortir.
La base là est surement plus centrée sur 1815.
Lui ayant soumis le cas notamment de l'ordre mixte employé par Napoléon (tantot ligne tantot colonne d'attaque) au regard de l'ordre mince (ligne) employé par les autres nations sur les modificateurs, il m'a notamment répondu que la colonne d'attaque était compensée par sa vitesse de manoeuvre dans le jeu.
Si on descend en effet dans les résolutions d'approche et de contact, qui sont ici DEUX mini combat différents entrainant diverses interactivités, on s'aperçoit en effet que la ligne lance 4 dés dans les deux cas et la colonne 3. L'approche certes simulant les salves avant contact peut expliquer cela, le contact lui pourrait sembler privilégier la colonne d'attaque...au moins de ce qui ressort de la tactique française.
En définitive, les résultats restent probants en jouant.
De la même façon, la représentation symbolique des tirailleurs ne nuit pas à l'ensemble puisque leur effet est réellement pris en compte.
Pour en revenir au différence de front, il faut voir que le jeu est surtout réglé pour des réolutions un contre un en terme d'unités, notamment avec les espaces ménagés entre elles...le niveau de jeu optionnel "armée" , en fin de règle, changeant cela si on veut des corps : chaque unité alors est une brigade...et les formations n'y sont plus gérées.
Au final, le jeu est très fluide et l'idée assez géniale pour chaque joueur de choisir sa prise de risque (comme dans SDS) pour activer une unité est présente à ceci près, ici, que les échecs enregistrés (1 à 3 dés pour 1 à 3 actions que l'on voudra faire, offrant autant d'échecs possibles) ne passent plus la main à l'adversaire définitivement sur ce tour, mais lui permettent "seulement" une réaction sur une seule unité en face avec autant d'actions possibles pour celle-ci que le joueur en phase a eu d'échecs...
On "vit" donc là, des moments assez denses ou la personnalité du joueur est primordiale aussi, prise de risque ou non?, et l'interactivité omniprésente (réaction pas réaction) éclatant complètement les standards du wargame actuel...
PS : Les standards des prix aussi sont largement déboutés...au vu du prix de vente de "l'ouvrage"
Bref , je suis un enthousiaste ! (et ne touche pourtant pas de royalties)   
 
  