Re: 11-01-2013 : La FRANCE intervient au MALI.
Publié : Jeu Jan 11, 2024 6:15 pm
La chute du régime du colonel Kadafi et le chaos qui en a résulté permit aux officiers libyens d'ouvrir tout grand les arsenaux et de vendre pour leurs propres comptes les stocks d'armes accumulés durant des années par le défunt chef de l'état libyen.
C'est ainsi que les guerriers des tribus nobles des iforas (ou ifoghas), partisans de l'Azawad, rejoints par les djihadistes souvent d'origine afghane purent affronter avec succès l'armée malienne. Il n'eurent d'autant moins de mal à en disposer que d'anciens officiers de l'armée libyenne ,d'origine touareg, étaient rentrer dans leurs tribus et encadraient désormais cette force composite.
Bien que l'état-major français ait depuis longtemps planifier une intervention armée au Mali et fait valoir le risque de contagion à toute la bande sahélo-saharienne, le Président de la République se refusait a engager la France dans un conflit que d'aucuns qualifiaient déjà à Paris de post-colonial.
Ce n'est qu'après la destruction des mausolées prè-islamiques de Tombouctou et la mise à sac de sa grande bibliothèque revendiquées par les djihadistes que l’opinion publique s'émue, se retourna et permis que l'on souscrive enfin à la demande du gouvernement malien.
Les forces djihadistes stoppées puis repoussées jusque dans l'Adar des Iforas, Paris insista pour que le gouvernement de Bamako accorde une certaine autonomie aux partisans de l'Azawad, afin que l'alliance contre nature entre les hommes de l'Aménokal et les djihadistes venus de l'étranger soit rompue. Seule l'intransigeance du gouvernement malien empêcha qu'il fut mis un terme à cette guerre civile dont nous pouvons aujourd'hui mesurer les conséquences.
C'est ainsi que les guerriers des tribus nobles des iforas (ou ifoghas), partisans de l'Azawad, rejoints par les djihadistes souvent d'origine afghane purent affronter avec succès l'armée malienne. Il n'eurent d'autant moins de mal à en disposer que d'anciens officiers de l'armée libyenne ,d'origine touareg, étaient rentrer dans leurs tribus et encadraient désormais cette force composite.
Bien que l'état-major français ait depuis longtemps planifier une intervention armée au Mali et fait valoir le risque de contagion à toute la bande sahélo-saharienne, le Président de la République se refusait a engager la France dans un conflit que d'aucuns qualifiaient déjà à Paris de post-colonial.
Ce n'est qu'après la destruction des mausolées prè-islamiques de Tombouctou et la mise à sac de sa grande bibliothèque revendiquées par les djihadistes que l’opinion publique s'émue, se retourna et permis que l'on souscrive enfin à la demande du gouvernement malien.
Les forces djihadistes stoppées puis repoussées jusque dans l'Adar des Iforas, Paris insista pour que le gouvernement de Bamako accorde une certaine autonomie aux partisans de l'Azawad, afin que l'alliance contre nature entre les hommes de l'Aménokal et les djihadistes venus de l'étranger soit rompue. Seule l'intransigeance du gouvernement malien empêcha qu'il fut mis un terme à cette guerre civile dont nous pouvons aujourd'hui mesurer les conséquences.