même si c'est hors sujet, il y a la magnifique charge de la brigade légère en Crimée.Walktapus a écrit :Si je comprends bien, y a que les français qui l'ont fait.
Charges incontrôlées
Modérateur : Staff Forum
Falkirk est (hélas!) une victoire anglaise! (confusion avec Stirling Bridge je pense).
Quant à la charge de Lord Cardigan on ne peut pas vraiment parler d'impétuosité vu qu'elle résulte d'un ordre de charge (stupide certes).
La Guerre de Cent Ans fait un peu contre-exemple puisqu'elle se situe à la fin du Moyen Age et n'est guère représentative de la guerre médiévale classique au sein de laquelle la charge de chevaliers montés constitue l'arme de décision par excellence. Aux XIVe et XVe siècles on voit progressivement des armées mercenaires et populaires (hobilars, archers et piqueniers anglais, communes flamandes) prendre le pas sur la chevalerie traditionnelle. Les Français ont mangé chaud pour n'avoir pas compris cette évolution à temps, bien que de nombreux capitaines et chefs de guerre l'aient compris et opposé de nouvelles tactiques, expliquant ces alternances entre de désastreuses batailles rangées décidées par les puissants et d'efficaces guerillas et guerres d'usure pratiquées localement par des capitaines avisés.
En revanche, c'est incontestable, les dernières années de la guerre ont vu les Anglais subir d'effrayantes défaites, Castillon et Formigny, sur lesquelles l'historiographie anglo-saxonne ne s'attarde guère (mais à bien y songer la nôtre non plus).
Et au chapitre des charges de cavalerie foirées citons celle du duc de Clarence et son millier de cavaliers contre les Franco-Ecossais à Baugé (1421)...1000 morts et prisonniers, belle dérouillée hein?
Quant à la charge de Lord Cardigan on ne peut pas vraiment parler d'impétuosité vu qu'elle résulte d'un ordre de charge (stupide certes).
La Guerre de Cent Ans fait un peu contre-exemple puisqu'elle se situe à la fin du Moyen Age et n'est guère représentative de la guerre médiévale classique au sein de laquelle la charge de chevaliers montés constitue l'arme de décision par excellence. Aux XIVe et XVe siècles on voit progressivement des armées mercenaires et populaires (hobilars, archers et piqueniers anglais, communes flamandes) prendre le pas sur la chevalerie traditionnelle. Les Français ont mangé chaud pour n'avoir pas compris cette évolution à temps, bien que de nombreux capitaines et chefs de guerre l'aient compris et opposé de nouvelles tactiques, expliquant ces alternances entre de désastreuses batailles rangées décidées par les puissants et d'efficaces guerillas et guerres d'usure pratiquées localement par des capitaines avisés.
En revanche, c'est incontestable, les dernières années de la guerre ont vu les Anglais subir d'effrayantes défaites, Castillon et Formigny, sur lesquelles l'historiographie anglo-saxonne ne s'attarde guère (mais à bien y songer la nôtre non plus).
Et au chapitre des charges de cavalerie foirées citons celle du duc de Clarence et son millier de cavaliers contre les Franco-Ecossais à Baugé (1421)...1000 morts et prisonniers, belle dérouillée hein?